Baignade en Bourgogne-Franche-Comté : 87% des sites jugés d’"excellente ou de bonne qualité"

Publié le 24/06/2025 - 16:28
Mis à jour le 24/06/2025 - 16:39

Alors que l’été démarre et que les congés approchent, l’Agence régionale de santé (ARS) Bourgogne-Franche-Comté rappelle les dispositifs mis en place pour garantir une baignade sûre sur les sites naturels et artificiels de la région. 87% des sites étaient jugés d’excellente ou de bonne qualité, assure l’Agence.

La baignade en eau douce reste un loisir prisé, mais elle n’est pas sans risque. Comme le souligne l’ARS, ”si les loisirs de l’eau […] sont bénéfiques pour la santé, leur pratique doit se faire dans de bonnes conditions pour éviter certains risques”. En particulier, les infections liées à une eau de mauvaise qualité ou les noyades figurent parmi les principaux dangers.

Chaque été, l’ARS réalise des contrôles sanitaires réguliers sur les sites de baignade de la région. Ces contrôles incluent des ”?analyses microbiologiques de l’eau et des relevés de paramètres physico-chimiques, avec un intervalle de temps maximum de 30 jours entre deux prélèvements?”. Un premier test est effectué entre 10 et 20 jours avant l’ouverture du site.

Par ailleurs, certains lieux font l’objet de recherches spécifiques sur la présence de cyanobactéries, dont certaines espèces peuvent libérer des toxines. Ces toxines peuvent provoquer ”des irritations de la peau, du nez, de la gorge et des yeux?” ou, en cas d’ingestion, ”des maux de ventre, diarrhées, nausées, vomissements”.

En cas de risque avéré pour les baigneurs, l’ARS ”demande au gestionnaire de fermer le site de baignade et d’en informer le public”.

Des règles de classement strictes

Conformément à la Directive européenne 2006/7/CE, la qualité de l’eau est classée selon quatre niveaux : excellente, bonne, suffisante, insuffisante. Ce classement repose sur les résultats des analyses réalisées sur quatre années.

Pour la saison estivale 2025, 71 sites de baignades naturelles sont ouverts en Bourgogne-Franche-Comté. L’ARS indique que :

  • 52 sites sont classés en qualité excellente,
  • 10 en qualité bonne,
  • 4 en qualité suffisante,
  • 1 en qualité insuffisante,
  • et 4 sites ne sont pas classés faute d’un nombre suffisant de prélèvements ou en raison de leur nouveauté.

Ainsi, 87 % des sites présentent une qualité d’eau excellente ou bonne.

La région comprend également des baignades dites ”artificielles?”, où l’eau est maintenue captive par des aménagements. Ces sites bénéficient d’un suivi renforcé avec des analyses complémentaires.

Des conseils essentiels pour une baignade sans risque

L’ARS rappelle que les noyades accidentelles restent fréquentes. En 2024, 1.244 noyades ont été recensées en France, dont 350 décès. Pour limiter les risques, voici les conseil de l’Agence :

  • Baignez-vous uniquement dans les zones surveillées.
  • Respectez les consignes locales de sécurité.
  • Ne surestimez pas vos capacités physiques.
  • Évitez la baignade après un repas copieux ou une consommation d’alcool.
  • Entrez progressivement dans l’eau pour éviter l’hydrocution.
  • En cas de forte chaleur, il est également recommandé de s’exposer au soleil ”progressivement et raisonnablement”, et d’éviter les heures les plus chaudes entre 11h et 16h.

Attention à la leptospirose

La leptospirose, transmise par l’eau douce contaminée, peut entraîner des symptômes sévères : ”?fièvre (> 38,5?°C), maux de tête, douleurs musculaires et articulaires?”. 

Si vous ressentez ces signes dans les trois semaines suivant une baignade, consultez rapidement un médecin.

Pour prévenir la maladie :

  • Évitez les eaux troubles ou boueuses.
  • Prenez une douche savonneuse après chaque baignade.
  • Protégez soigneusement les plaies avant d’entrer dans l’eau.

Infos pratiques

Les résultats des contrôles sanitaires sont accessibles sur les sites de baignade et en mairie,

et en ligne sur le site du ministère de la Santé : baignades.sante.gouv.fr 

Le public peut y consulter l’historique des classements et de nombreuses recommandations sanitaires.

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Santé

Les Bourguignons Franc-Comtois vivent vieux mais en moins bonne santé que le reste de la France...

ÉTUDE INSEE • Selon une étude publiée le 4 novembre 2025 par l’Insee Bourgogne-Franche-Comté, la population régionale présente ”un état de santé plus dégradé qu’au niveau national”. Malgré une espérance de vie élevée, les habitants de la région sont davantage touchés par les maladies chroniques et la mortalité prématurée.

Cancer colorectal : les infirmières libérales de Besançon bientôt autorisées à remettre des kits de dépistage

Le cancer colorectal est la deuxième cause de cancer alors qu’il existe pourtant "un test de dépistage fiable, simple et rapide" juge la Communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) CaPaciTéS Besançon & Métropole. Dans le cadre d’une expérimentation inédite en France, elle lance ainsi un appel aux infirmières libérales à se former afin de pouvoir délivrer des kits de dépistage directement auprès de leurs patients. 

Le kiwi, un “super-fruit” à savourer pour allier plaisir et santé selon Valentine Caput

L'OEIL DE LA DIET' • En juillet 2025, l’Union européenne a fait du kiwi, le premier fruit à obtenir une "allégation santé". L’occasion parfaite pour notre diététicienne, Valentine Caput, de revenir sur l’intérêt de ce petit fruit aux grands bienfaits.

Dermatose : les exportations de jeunes bovins vont reprendre dans les zones indemnes

Le ministère de l'Agriculture a annoncé jeudi 30 octobre 2025 la reprise des exportations de bovins, suspendues pendant quinze jours pour éviter la propagation de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC), qui continue toutefois de progresser dans les Pyrénées Orientales et dans le Jura où la suspension perdure.

“Le médecin légiste, c’est le médecin de la violence” : la chambre mortuaire du CHU de Besançon avec Dr Elisabeth Martin

Patricienne hospitalière depuis la fin de ses études en 2010, le Dr Elisabeth Martin dirige depuis mars 2024 le service de médecine légale et de victimologie du CHU de Besançon. Derrière les portes souvent fantasmées de ce service, c’est un métier méconnu, à la croisée du soin, du droit et de la justice, qu’elle nous décrit avec précision et humanité.

Une start-up de Besançon veut offrir un implant à chaque enfant atteint de fente faciale en 2026

L’entrepreneur et créateur de contenus Mikaël Demenge a annoncé sur ses réseaux sociaux lundi 28 octobre 2025 un nouvel engagement solidaire en faveur des enfants porteurs de fentes faciales, en partenariat avec la start-up bisontine Ennoïa et le service de chirurgie maxillo-faciale et plastique de l’hôpital Necker-Enfants Malades.

Octobre rose : Et si vous donniez vos cheveux pour confectionner des perruques ?

Les perruques médicales sont souvent utilisées lors de chimiothérapies. Elles peuvent avoir un coût élevé même si certaines sont en partie remboursées par la sécurité sociale. Il n’empêche qu’il peut y avoir un reste à charge important pour les patients suivant la qualité de la perruque… Il existe toutefois des moyens pour réduire ces coûts, comme le don de cheveux… On en parle ce mois d’octobre 2025 avec Johanna Dornier gérante de Beauty Hair, un salon de coiffure partenaire de l’association "Fake hair don’t care*".

Doubs : 40.000 sacs distribués dans les pharmacies pour alerter sur la conduite sous médicaments

VIDÉO • La nouvelle campagne de sécurité routière met l’accent sur la prévention des risques liés à la conduite après la consommation de médicaments. C’est dans ce cadre que la préfecture du Doubs a lancé vendredi 24 octobre à la pharmacie Lafayette des Tilleroyes à Besançon, le début d’une campagne d’un mois prévoyant la distribution de 40.000 sacs de sensibilisation dans 40 pharmacies partenaires du département.

Julien Odoul demande un centre de radiothérapie à Sens

"Dans l’Yonne, les habitants sont plus susceptibles de mourir d’un cancer que la moyenne nationale", alerte Julien Odoul. Une situation directement liée "à la faiblesse de l’offre de soins dans le département". Avançant une inégalité territoriale, le député du Rassemblement National réclame un centre de radiothérapie à Sens. 

Influenza aviaire : Annie Genevard relève le niveau de risque sur l’ensemble du territoire national

La ministre de l’Agriculture, a décidé de relever le niveau de risque sur l’ensemble du territoire national. À compter du mercredi 22 octobre, le risque est qualifié "élevé" et s’accompagne d’un renforcement de la surveillance des élevages de volailles et des mesures de protection.

Une entreprise bisontine cherche des financements pour lancer la phase d’essai d’un biomédicament contre la leucémie

À l’horizon 2030, Carla Biotherapeutics espère apporter un traitement aux 3.000 personnes entrant chaque année dans les critères du biomédicament développé contre la leucémie. Des patients pour lesquels aucune solution n’a fonctionné ou n’est plus envisagée. Un réel espoir pour la médecine qui a toutefois besoin d’un coup de pouce… Chacun est libre de participer à l’appel à financement dès 100 €.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 4.58
partiellement nuageux
le 08/11 à 03h00
Vent
1.06 m/s
Pression
1013 hPa
Humidité
94 %