Prud’hommes
Il avait refusé de se changer. Ce commercial qui portait comme à l’accoutumé une chemise et une cravate n’avait pas accepté la remarque de son supérieur stipulant que d’autres collègues était déjà venu travailler en jean. Après un entretien préalable au licenciement pour faute grave ne donnant droit à aucune indemnité, Il avait finalement été licencié « pour cause réelle et sérieuse »
Sur le fond, les Prud’Hommes de Besançon ont condamné les cuisines Hygéna estimant que la « tenue correcte » exigée sur le contrat avait bien été respecté et que la société n’aurait pas dû licencier le commercial pour « insubordination et non-respect des directives de la hiérarchie ».
Reste que le commercial ne touchera que 1 500 euros alors qu’il réclamait 17 500 euros de dommages-intérêts et le remboursement de ses frais d’avocat. Ces 1 500 euros correspondent en fait à la prime de départ volontaire anticipé que l’employé aurait du toucher au moment de son départ alors q’un plan social était en cours
(Source Est Républicain)