Affaire Grégory : Marcel Jacob arrive à pied pour être entendu par la juge

Publié le 04/12/2017 - 09:30
Mis à jour le 04/12/2017 - 11:19

Marcel Jacob, mis en examen pour le rapt et la mort de son petit-neveu Grégory en 1984, est arrivé ce lundi matin 4 décembre 2017 à pied à la cour d’appel de Dijon où il doit être entendu par la juge d’instruction, a constaté un journaliste de l’AFP.

Marcel Jacob, 72 ans, qui n'a pas revu la magistrate Claire Barbier depuis sa mise en examen à la mi-juin, n'a pas fait de déclaration à son arrivée. Encadré de ses deux avocats, Me Stéphane Giuranna et Me Laure Iogna-Prat, il dissimulait son visage sous une capuche, tandis qu'il était assailli par une nuée de caméras et de photographes.

La veille, Me Giuranna avait déclaré à l'AFP que son client, actuellement sous contrôle judiciaire, était "innocent". "Il faut arrêter de se cacher, il faut arriver la tête haute", avait ajouté le conseil.

Devant la juge Claire Barbier, la défense compte faire valoir l'alibi du septuagénaire qui, selon elle, se trouvait au travail - comme son épouse également mise en examen - le 16 octobre 1984, quand l'enfant de quatre ans fut enlevé puis retrouvé mort dans la Vologne. Après cet interrogatoire, la défense demandera que Marcel Jacob puisse retourner chez lui, dans les Vosges, le 20 décembre devant la chambre de l'instruction de Dijon.

Mis en examen et brièvement écroués il y a cinq mois et demi, trois décennies après les faits, les deux époux avaient ensuite été placés sous un strict contrôle judiciaire, avec l'obligation de résider séparément et loin de leur domicile d'Aumontzey. Le 20 novembre dernier, trois jours après avoir été entendue par la juge Claire Barbier, Jacqueline Jacob, 73 ans, a été autorisée par la justice à rentrer chez elle et son mari espère pouvoir la rejoindre d'ici la fin de l'année.

Les deux époux sont soupçonnés d'avoir été les "corbeaux" de l'affaire, auteurs de plusieurs lettres anonymes très bien renseignées, et d'être impliqués dans le rapt et la mort de Grégory, dans le cadre d'un "acte collectif" qu'ils contestent.

(Source AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Justice

Un maghrébin binational “n’a pas sa place en hauts-lieux” : un député ex-RN condamné

Le député Daniel Grenon (ex-RN) a été condamné à une amende de 3.000 euros, vendredi 2 mai 2025 à Sens (Yonne), pour avoir déclaré qu'un maghrébin binational n'avait "pas sa place dans les hauts-lieux". Le tribunal correctionnel a assorti la peine de dommages-intérêts de 1.500
euros pour chacune des trois parties civiles, le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap) de l'Yonne, la Ligue des droits de l'Homme (LDH) et la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra).

L’ancien maire de Besançon et sa directrice de cabinet convoqués devant le tribunal correctionnel de Besançon

Le parquet de Besançon a été saisi le 25 juillet 2024 d’un signalement de la procureure financière de la Chambre régionale des comptes de Bourgogne-Franche Comté. Ce signalement a été effectué à l’issue du contrôle des comptes et de la gestion de la commune de Besançon, qui a révélé des faits susceptibles, selon la procureure, de constituer une prise illégale d’intérêt et un détournement de fonds publics, annonce dans un communiqué en date du 18 avril 2025, Etienne Manteaux, le procureur de Besançon.

Quatre morts sur la route, des pneus de camion en cause : Goodyear soupçonné de dissimulation…

Deux entités du géant américain du pneumatique Goodyear sont convoquées devant un juge d'instruction de Besançon le 13 mai "en vue d'une éventuelle mise en examen", dans le cadre d'une enquête pour homicides involontaires, après des éclatements de pneus de camions à l'origine d'accidents mortels en France, a annoncé jeudi 17 avril 2025 le procureur de Besançon.

À la tête d’une entreprise de terrassement, il étend son domaine sans permis de construire

Un chef d’entreprise de 33 ans a installé son entreprise en 2014 entre son domicile située à La Chevillotte et la route amenant à Mamirolle dans une zone classée en zone agricole sur le plan local d’urbanisme… Il a continué ses travaux d’envergure jusqu’en 2024 malgré le refus du permis de construire en 2023. Il sera présenté devant le tribunal correctionnel de Besançon le 17 novembre 2025.

Avec 90.000 euros de rémunération annuelle, il ne payait ni charges sociales ni patronales…

Présenté jeudi 10 avril 2025 devant le parquet de Besançon, le chef d’entreprise des sociétés "Construction du Haut-Doubs" et "Rosema Invests" sera convoqué le 16 mai 2025 pour abus de confiance aggravés au préjudice de l’Urssaf dans le cadre des activités professionnelles. Au total, le chef d’entreprise n’a pas payé 1,6 million d’euros de charges sociales.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 19.88
couvert
le 27/05 à 18h00
Vent
0.8 m/s
Pression
1022 hPa
Humidité
56 %