Affaire Grégory: Murielle Bolle face à son cousin vendredi

Publié le 27/07/2017 - 09:33
Mis à jour le 27/07/2017 - 14:17

Murielle Bolle, témoin clé de l’affaire Grégory en 1984, mise en examen et incarcérée ce jeudi 27 juillet 2017, est confrontée vendredi à Dijon à un cousin dont le témoignage récent a été déterminant dans sa mise en cause.

 © Alexane Alfaro
© Alexane Alfaro

Son avocate Emilie Baudry estime avoir des "arguments solides pour faire vaciller" le témoignage du parent de sa cliente qui avait 15 ans à l'époque des faits et en a 48 aujourd'hui. "L'objectif recherché" est la mise hors de cause de Mme Bolle, affirme Me Baudry.

La confrontation devant la présidente de la chambre de l'instruction de Dijon, Claire Barbier, tournera autour de la rétractation éclair de l'adolescente il y a plus de 32 ans, après un témoignage incriminant son beau-frère Bernard Laroche pour le rapt de Grégory, 4 ans, retrouvé mort dans la Vologne le 16 octobre 1984.

La déposition du cousin vient conforter la thèse de violences familiales, le soir du 5 novembre 1984, qui auraient conduit à la volte-face de Murielle Bolle. "Non, je n'ai pas été frappée", a rétorqué cette dernière aux gendarmes lors de sa garde à vue, fin juin, dans les Vosges, selon des extraits des procès-verbaux publiés par le quotidien Libération.

Une affaire relancée

Mme Bolle avait été mise en examen le 29 juin pour enlèvement suivi de mort et placée en détention provisoire par la présidente de la chambre de l'instruction, qui instruit le dossier. Ses avocats ont déposé une demande de remise en liberté, qui sera examinée le 4 août à 9H30 par la chambre de l'instruction. "Nous pensons (...) que Murielle Bolle a de grandes chances d'être remise en liberté" sous contrôle judiciaire, a estimé Me Baudry.

A la mi-juin, l'arrestation de Marcel et Jacqueline Jacob, grand-oncle et grand-tante de Grégory, avait relancé spectaculairement ce dossier des plus énigmatiques. Soupçonnés d'être les fameux "corbeaux" de l'affaire et mis en examen pour enlèvement et séquestration suivie de mort, les deux septuagénaires, jamais inquiétés jusqu'alors, ont été remis en liberté sous contrôle judiciaire strict.

L'avocat de Marcel Jacob, Me Stéphane Giuranna, a annoncé qu'il serait présent vendredi à Dijon et qu'il avait fait "une demande officielle" pour assister à la confrontation, même s'il reconnaît que ce n'est pas prévu dans le Code de procédure pénale.

(Source : AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Justice

Attaque à la machette à Besançon : un père de famille interpellé

Alexia Marquis, substitut du procureur à Besançon et David Tognelli, chef de la filière judiciaire (DIPJ), sont revenus jeudi 27 juin 2024 sur les faits commis vendredi dernier. Une commerçante avait été gravement blessée non pas la machette, mais au couteau vers 05h10 du matin Avenue Denfert-Rochereau à Besançon. Quelques minutes plus tôt, c’est un homme qui a échappé de peu à une agression similaire rue de Belfort…

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 26.88
couvert
le 27/07 à 12h00
Vent
2.81 m/s
Pression
1015 hPa
Humidité
57 %