PSA
Alain Chrétien a débuté ainsi sa question au Premier ministre sur l’avenir de PSA :
"Après les insultes de Monsieur Montebourg, voilà maintenant la cacophonie des ministres de l’Economie et du Budget. L’un veut l’intervention du fonds stratégique d’investissement et l’entrée de l’Etat dans le capital de PSA. L’autre n’en veut pas. A l’heure où le groupe PSA aurait besoin d’un Etat stratège, visionnaire et d’un vrai partenaire, il ne trouve qu’un gouvernement dogmatique et incohérent. Que voulez-vous faire avec PSA ?"
Il indique ensuite qu’à Mulhouse, Rennes, Vesoul, Aulnay et dans les sites Peugeot (sans citer nommément Sochaux, fief de Pierre Moscovici) des questions se posent et le gouvernement n’y répond pas. Et de conclure : "Alors monsieur le Premier ministre, que comptez-vous faire pour aider PSA et ses salariés à surmonter ce cap difficile ?"
Une question "assez mesquine"
La parole est alors donnée à Pierre Moscovici, ministre de l’Economie et des Finances, et élu du Pays de Montbéliard. Lequel trouve cette question "totalement déplacée" et "assez mesquine ". "Je ne vous autorise pas à dire que ce gouvernement serait incohérent ou inerte face à la crise de l’industrie automobile", lui a-t-il notamment rétorqué avant d’expliquer les négociations qu’il conduit sur cette question.