Le contrat, passé avec la compagnie régionale Ferrovie Nord Milano (FNM), prévoit la livraison du premier train dans les trois ans après la signature de la commande. Il comprend une option pour huit autres rames, a précisé dans un communiqué le groupe français, pionnier dans les trains à hydrogène.
Alstom va concrètement adapter à sa plate-forme de trains régionaux Coradia Stream, déjà produite en Italie, la technologie de propulsion par pile à combustible éprouvée depuis 2018 en Allemagne. Si les trains destinés à FNM seront construits dans les usines du groupe français en Italie, la chaîne de traction hydrogène sera fournie – comme pour les modèles allemands – par l’usine de Tarbes, dans le sud-ouest de la France.
"La version à hydrogène égalera les performances opérationnelles des trains diesel, y compris leur autonomie » d’environ 1 000 km entre deux pleins, a promis Alstom. Garantis « à zéro émission", les trains à hydrogène émettent uniquement de la vapeur d’eau et de l’eau condensée.