Le Chilien avait été condamné en appel en décembre 2023 par la cour d'assises de la Haute-Saône à la même peine qu'en première instance.
Mais la Cour de cassation avait cassé et annulé ce jugement, estimant que la cour d'assises aurait dû vérifier les faits allégués par les avocats de la défense de Nicolas Zepeda, qui estimaient qu'un des enquêteurs dans sa déposition avait utilisé des projections de documents PowerPoint non communiquées au préalable aux avocats de la défense, et que ce même enquêteur avait "de facto, et de sa propre initiative, effectué de nouveaux actes d’enquête".
Nicolas Zepeda sera donc jugé une troisième fois pour l'assassinat de son ancienne petite amie japonaise, cette fois par la cour d'assises du Rhône du 17 mars au 3 avril 2026, a annoncé l’Est Républicain. Pour ce nouveau procès des auditions de plusieurs témoins sont attendues en plusieurs langues.
Le Chilien a toujours nié les faits
Le Chilien de 34 ans a toujours nié avoir tué l'étudiante japonaise de 21 ans malgré les nombreux éléments à charge. Il avait rencontré Narumi et était devenu son petit ami lors de ses études au Japon. La jeune femme avait ensuite poursuivi ses études en France à Besançon, où elle avait mis fin à leur relation. Nicolas Zepeda était venu du Chili la retrouver début décembre 2016, pour essayer de la reconquérir, selon lui.
Narumi Kurosaki a disparu dans la nuit du 4 au 5 décembre 2016, après avoir dîné à Ornans avec Nicolas Zepeda la veille de sa disparition. Des étudiants avaient alors rapporté avoir entendu des cris inquiétants dans la cité universitaire où logeait la jeune femme. Le Chilien avait été extradé de son pays en juillet 2020 à la demande du parquet de Besançon.
Le corps de Narumi Kurosaki n'a jamais été retrouvé.
(avec AFP)