"Je n'ai pas voulu crier hier (mercredi), la justice va à son rythme", a déclaré M. Moscovici, au lendemain de révélations dans le livre "Sarko m'a tuer" de la juge Isabelle Prévost-Desprez évoquant des remises d'argent liquide à Nicolas Sarkozy avant son élection en 2007.
"Ce qui m'a frappé, c'est autre chose, c'est qu'il y ait sans arrêt de la part de Nicolas Sarkozy une pression sur les gens qui gênent, sur la justice, sur certains témoins, sur les médias", a expliqué M. Moscovici, dénonçant "une confusion, un conflit d'intérêts permanent".
"Il y a dans ce pays un véritable système de pressions, une atmosphère, sans être antidémocratique, de pressions sur la vie démocratique et nous avons besoin de souffler, nous avons besoin d'une autre République, d'un autre président de la République, d'une autre façon de faire", a poursuivi le député (PS) du Doubs.
Selon lui, "le problème politique qui est posé par la captation de tous les pouvoirs au service d'un seul, au service d'un clan, est un problème démocratique majeur qui sera bien présent dans le débat de 2012".
(source : AFP)