Campagnols : Barbara Romagnan se mobilise aussi

Publié le 07/03/2013 - 17:39
Mis à jour le 07/03/2013 - 17:48

A l’instar de la députée UMP Annie Genevard qui avait communiqué à ce sujet mi-février (lire notre article ICI), sa collègue PS Barbara Romagnan fait savoir elle aussi que, sollicitée par des agriculteurs du Doubs, elle s’est engagée au sujet du projet d’arrêté relatif au contrôle des populations de campagnols nuisibles aux cultures. Une solution de compromis semble se profiler.

compromis ?

Dans un communiqué diffusé ce jeudi 7 mars 2013, Barbara Romagnan, députée du Doubs, indique que, interpellée par des agriculteurs "au sujet du projet d’arrêté relatif au contrôle des populations de campagnols nuisibles aux cultures, ainsi qu’aux conditions d’emploi des produits phytopharmaceutiques contenant de la bromadiolone, et plus particulièrement sur la modification  du seuil maximal d’utilisation de la bromadiolone (abaissé de 50 % à 33 %)", elle a interrogé le ministre de l’Agriculture, qu’un travail a pu être mené autour de cette question et que des représentants de la FDSEA du Doubs ont été reçus mercredi 6 mars par le cabinet du ministre afin de présenter leurs pistes de réflexion et leurs propositions. 

Une solution de compromis 

"D’après les informations que j’ai pu obtenir en suivant de près ce dossier, le ministère de l’Agriculture (…) serait favorable à une solution de compromis qui me semble tout à fait pertinente, souligne-t-elle Il s’agirait d’abaisser le seuil maximal d’utilisation de la bromadiolone à 33 % de pullulation par hectare, comme le prévoit le projet d’arrêté interministériel. Toutefois, l’arrêté pourrait prévoir une dérogation individuelle, maintenant le seuil à 50 % comme actuellement, pour un exploitant qui s’engagerait effectivement dans un contrat de lutte précoce Ce contrat de lutte précoce, qui reprendrait une large part des propositions de la FDSEA du Doubs et de la FREDON Franche-Comté, prévoirait un contrôle extrêmement strict de l’utilisation de la bromadiolone par les services de l’État, la forte diminution des doses à l’hectare afin d’éviter les impacts sur la faune non cible dont les milans royaux ainsi qu’une concertation et un suivi constant avec l’ensemble des acteurs locaux (services de l’État, collectivités, associations et fédérations…)"

Une gageure

La députée précise que cette position de compromis – qu’elle soutient -, nécessitant désormais d’être partagée par les trois ministères concernés, elle a écrit à la ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie ainsi que la ministre des Affaires sociales et de la Santé. "Il me semble important également, et c’est le sens de ma demande, de mieux connaître et comprendre les phénomènes de pullulation de campagnols dans toutes leurs dimensions par le biais d’études sur le terrain et de développer les moyens alternatifs et non nocifs de lutte en recensant et promouvant les bonnes pratiques des agriculteurs dans les territoires concernés, ajoute-t-elle. Concilier l’impératif de protection de la santé et de l’environnement, avec celui de limitation du préjudice économique et agronomique pour les agriculteurs, relève forcément de la gageure. Pourtant, c’est bien la démarche que nous devons poursuivre, sans dogmatisme politique et sans caricature. Je sais pouvoir compter sur l’écoute et la vigilance de Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture, qui fait de l’agro-écologie son combat : pour une agriculture durable écologiquement et performante économiquement. Pour cela, il nous faut réorienter progressivement nos modèles et nos habitudes, dans une logique de dialogue."

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