Corps retrouvé dans le canal de Bourgogne : 28 ans de réclusion pour assassinat

Publié le 18/12/2019 - 08:19
Mis à jour le 18/12/2019 - 08:19

Un homme de 25 ans a été condamné ce mardi 17 décembre 2019 par la cour d’assises de l’Yonne à 28 ans de réclusion criminelle pour l’assassinat d’un autre homme dont le corps avait été retrouvé dans le canal de Bourgogne, a-t-on appris auprès du parquet.

 © Succo via Pixabay
© Succo via Pixabay

La peine est légèrement inférieure aux 30 ans réclamés par le ministère public mais "la préméditation a été retenue, conformément aux réquisitions", a indiqué à l'AFP la procureure de la République d'Auxerre, Sophie Macquart-Moulin.

Le corps de la victime, âgée de 22 ans, avait été retrouvé le 17 août 2017, les mains entravées, à Migennes (Yonne). Une autopsie réalisée le lendemain avait mis en évidence "plusieurs hématomes et plaies au niveau de la tête".

Il avait fallu un mois pour retrouver le principal suspect qui avait pris la fuite en Espagne. Repéré grâce à son téléphone portable, il avait été interpellé le 18 septembre sur mandat d'arrêt européen à Cañar, dans la province de Grenade, dans le sud du pays.

Rapatrié en France, mis en examen, cet homme déjà condamné à plusieurs reprises pour outrages, violences et port d'arme, avait reconnu avoir voulu "régler ses comptes" avec la victime. Il jugeait cette dernière responsable de son expulsion d'un centre d'hébergement de la Croix-Rouge de Migennes, où il résidait. Il avait dû quitter les lieux le soir du 16 août car il s'y trouvait avec la victime qui n'avait pas l'autorisation d'y séjourner.

Les deux hommes s'étaient alors rendus sur le chemin de halage qui longe le canal de Bourgogne. Sur fond d'alcool, le premier avait frappé le second, l'avait saisi par le cou pour l'étrangler, avant de lui ligoter les mains et de le jeter à l'eau.

Des examens complémentaires avaient permis d'exclure un décès par noyade, imputant la mort à l'étranglement. Après avoir un temps affirmé ne pas avoir jeté le corps à l'eau, l'accusé avait fini par reconnaître les faits mais il a toujours nié avoir prémédité son geste, a indiqué à l'AFP Me David Parison, l'un des avocats de la famille de la victime.

Celle-ci est "satisfaite, soulagée, justice est rendue", a complété Me Chantal Focachon, autre conseil des proches, ajoutant que l'accusé, qui avait refusé de parler pendant une partie du procès, avait "présenté des excuses à la famille" avant que le jury ne se retire pour délibérer.

(Source AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Justice

L’élu bisontin Kévin Bertagnoli dépose plainte pour “harcèlement” et “menaces de mort”

Le président du groupe Génération-s et adjoint en charge de la Démocratie participative et de la participation citoyenne à la Ville de Besançon, a décidé de porter plainte auprès du procureur de la République contre les auteurs de publications malveillantes survenues suite à son intervention lors du dernir conseil municipal de Besançon du 4 avril 2024.

Éco-quartier : le tribunal administratif rejette le recours introduit par Les Jardins des Vaîtes

L’association demandait l’annulation de la décision par laquelle la présidente de Grand Besançon Métropole a refusé d’inscrire à l’ordre du jour du conseil communautaire l’abrogation partielle du plan local d’urbanisme de la commune de Besançon, a-t-on appris jeudi 11 avril 2024.

Maltraitance animale dénoncée par L214 : un employé d’abattoir condamné à du sursis dans l’Yonne

Un employé d'un élevage de porcs de l'Yonne a été condamné jeudi 11 avril 2024 à 1.000 euros d'amende avec sursis pour "mauvais traitement envers un animal" après la dénonciation par l'association L214 de "sévices" incluant l'agonie d'une truie assommée à coups de masse.

Daval : le procureur requiert la relaxe pour les faits de dénonciation calomnieuse

Lors du procès pour dénonciation calomnieuse de Jonathan Daval, qui purge actuellement une peine de prison de 25 ans de prison pour le meurtre de son épouse Alexia en 2017, à l’encontre de son ancienne belle-famille, le procureur de la république Étienne Manteaux a finalement requis la relaxe mercredi 10 avril 2024 au tribunal correctionnel de Besançon. 

Renforts pour la justice : combien de recrutements supplémentaires pour Besançon d’ici 2027 ?

Éric Dupond-Moretti, garde des Sceaux et ministre de la Justice, s’est rendu au tribunal judiciaire d’Annecy le 28 mars 2024 pour dévoiler la répartition des effectifs supplémentaires au sein de chaque cour d’appel et de chaque tribunal judiciaire. À Besançon, 21 effectifs supplémentaires sont prévus entre le tribunal judiciaire et la cour d'appel.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 5.81
légère pluie
le 26/04 à 3h00
Vent
1.14 m/s
Pression
1007 hPa
Humidité
90 %