Les signataires incluent de nombreux partenaires locaux : personnels de collèges, associations de quartier, structures de l’éducation populaire, acteurs culturels, professionnels de l’accompagnement social et habitants des quartiers. Tous ont exprimé leur attachement à ces services, notamment à travers leur participation à la manifestation du 24 mars dernier.
Le soutien d’élus a également été signalé par les syndicats, dont celui de la maire de Besançon, de membres de l’opposition au conseil départemental du Doubs ainsi que de députés. Pour les syndicats, cette mobilisation confirme "la nécessité des services de prévention spécialisée et de l’insertion pour l’accompagnement de la jeunesse des quartiers populaires".
Des suppressions de postes
Malgré cet appui, le conseil départemental du Doubs a entériné une baisse de 450.000 euros du budget dédié à la prévention spécialisée, dénoncent la CGT et FO. "Une décision qui entraîne la suppression de 12 postes éducatifs et la réduction de moitié du nombre d’équipes sur le terrain : "six équipes resteront en place (trois à Besançon et trois dans le Pays de Montbéliard), contre douze auparavant", indiquent-ils.
Par ailleurs, lors du Comité social et économique (CSE) de l’ADDSEA du 14 avril, la direction a annoncé la fermeture, prévue pour cet été, du Service insertion SIAMB. Ce dispositif accompagnait des jeunes majeurs en grande précarité vers l’insertion professionnelle. Dix postes y seront supprimés.
Les syndicats dénoncent des "coupes budgétaires qui mettent à mal la protection de l’enfance" et rappellent que, durant la crise sanitaire du Covid-19, les professionnels du secteur social et médico-social étaient qualifiés d’"essentiels". Ils affirment leur volonté de poursuivre la mobilisation pour "des moyens matériels et humains à la hauteur des besoins de la population".
(Communiqué)