Ce nombre de grévistes est ensuite rapporté à l'ensemble des personnels, qu'ils soient en exercice ou non, qu'ils soient appelés à faire grève ou non.
Par exemple, les chefs d'établissements sont comptés d'office comme personnels non-grévistes. Les personnels en maladie, en congé sont comptés comme non-grévistes alors qu'ils ne sont pas attendus dans les établissements le jour de la grève.
Quant à un agent exerçant son service à mi-temps, il est comptabilisé comme un demi-gréviste !
Avec cette méthode de comptabilité, le ministère réduit au moins de moitié les taux de grévistes annoncés à la presse le jour de la grève. Il va de soi par contre que les retraits de salaire seront ensuite effectués à partir d'un décompte effectif des grévistes, ce taux n'étant ensuite pas médiatisé dans l'après-coup de la grève », écrit le SNES-FSU.