Électricité : un entrepreneur appelle à renvoyer les factures à l'Élysée

Publié le 24/01/2023 - 13:59
Mis à jour le 24/01/2023 - 11:57

Un entrepreneur de Bourgogne qui se dit pris à la gorge par la flambée des prix de l'électricité appelle les patrons à lui faire parvenir leurs factures qu'il se propose de renvoyer en bloc à l'Élysée, a-t-il expliqué mardi à l'AFP.

 © Ville de Besançon
© Ville de Besançon

"Bonjour, Je suis Arnaud Lhermite, directeur d'une entreprise de chaudronnerie/tôlerie à taille humaine depuis 2009 située au coeur de la Bourgogne", écrit Arnaud Lhermite sur la page Facebook de son entreprise de chaudronnerie et tôlerie d'une quarantaine de salariés, baptisée L'Atelier des trois mondes.

"Un coup de gueule national"

"Comme vous, mon entreprise subit, impuissante, la hausse du prix de l'électricité. Que faire ? Répercuter la hausse sur nos prix de vente et perdre des clients ? Réduire notre consommation, donc arrêter des machines, donc réduire les commandes, donc réduire l'équipe ?", ajoute le chef d'entreprise avant de lancer "un coup de gueule national".

"J'ouvre une collecte de factures d'énergie regroupées dans un imposant colis à destination de... l'Élysée !", écrit-il sur les réseaux sociaux. "Selon nos extrapolations, ma facture d'électricité va être multipliée par six cette année, de 26.000 euros en 2022 à 151.000 cette année. Et c'est en arrêtant les machines les plus énergivores et en travaillant la nuit quand l'électricité est moins chère", explique à l'AFP le patron qui gère deux sites en Saône-et-Loire et un dans l'Yonne.

"S'ils ne font rien, on ferme"

"Ce n'est pas viable", lâche-t-il, évoquant une perte de 27.000 euros dès le mois de janvier alors que l'entreprise réalise normalement un bénéfice d'environ 40.000 euros par an, pour un chiffre d'affaires annuel de 800.000 euros.

"S'ils ne font rien, on ferme", lâche-t-il, estimant que "l'amortisseur" mis en place par le gouvernement pour les PME, dont M. Lhermite n'est pas certain de pouvoir bénéficier, n'allégerait de toute façon sa facture que de 20%. "Ca n'empêche pas d'arrêter l'entreprise", dit-il, réclamant plutôt un bouclier tarifaire, comme il en existe pour les ménages.

L'entrepreneur, qui appelle donc ses collègues à "rejoindre le collectif #industriesoushautetension", avoue ne pas "encore avoir reçu beaucoup de factures".

(AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Economie

Vinalies France 2024 : des vins de Bourgogne primés

Après une première phase de pré-sélection dans sept grandes régions des oenologues de France, ces derniers se sont réunis pour la finale nationale à Dijon les 23 et 24 mars 2024 afin de dévoiler les lauréats de la 41ème édition des Vinalies France.Vinalies France 2024 : des vins de Bourgogne primés

Le maire de Dijon prône un redécoupage de la région Bourgogne-Franche-Comté

Dans un communiqué du 21 mars 2024, Jean-Philippe Allenbach, le président du Mouvement Franche-Comté, s’est réjouit des récents propos tenus par le maire de Dijon, et repris par le journal Le Point, déclarant "vouloir redécouper en deux la région Bourgogne-Franche-Comté".

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 15.87
couvert
le 29/03 à 3h00
Vent
6.84 m/s
Pression
995 hPa
Humidité
41 %