Fonderie MBF : 200 anciens salariés attaquent aux prud'hommes

Publié le 27/05/2022 - 17:55
Mis à jour le 28/05/2022 - 10:03

Quelque 200 anciens salariés de la fonderie automobile MBF de Saint-Claude (Jura), en liquidation judiciaire depuis décembre, ont lancé vendredi une procédure aux prud’hommes, a indiqué l’intersyndicale.

 © CC1 FBK JMS
© CC1 FBK JMS

"Après plusieurs mois de recherche et de travail pour constituer la requête", ces ex-salariés et leur avocat ont déposé les dossiers au conseil des prud'hommes de Lons-le-Saunier.

"Nous voulons que la responsabilité de l'ancien actionnaire [un entrepreneur italien] soit reconnue, ainsi que celle des donneurs d'ordre, Stellantis et Renault", a dit à l'AFP Koray Sukran, membre de l'intersyndicale et représentant du syndicat Sud Industrie.

  • Selon lui, sur les 286 salariés de MBF au moment de la liquidation, seuls environ 90 "ont retrouvé quelque chose", que ce soit un emploi, une formation longue durée ou une création d'entreprise.

La cour d'appel de Dijon avait confirmé mi-décembre la liquidation de la fonderie automobile, prononcée en première instance en juin 2021 à la suite de l'absence de repreneur pour ce fabricant très endetté de carters de moteur et pièces de boîte de vitesse. Les salariés avaient un projet de reprise par l'intermédiaire d'une société participative et coopérative (Scop), mais qu'ils n'ont pas eu le temps de finaliser.

Ce "projet de reprise aurait permis de conserver des emplois, des savoir-faire, un outil industriel dans un bassin d'emploi hyper sinistré comme celui de Saint-Claude", a regretté l'intersyndicale dans un communiqué.

(Source AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Justice

L’ancien maire de Besançon et sa directrice de cabinet convoqués devant le tribunal correctionnel de Besançon

Le parquet de Besançon a été saisi le 25 juillet 2024 d’un signalement de la procureure financière de la Chambre régionale des comptes de Bourgogne-Franche Comté. Ce signalement a été effectué à l’issue du contrôle des comptes et de la gestion de la commune de Besançon, qui a révélé des faits susceptibles, selon la procureure, de constituer une prise illégale d’intérêt et un détournement de fonds publics, annonce dans un communiqué en date du 18 avril 2025, Etienne Manteaux, le procureur de Besançon.

Quatre morts sur la route, des pneus de camion en cause : Goodyear soupçonné de dissimulation…

Deux entités du géant américain du pneumatique Goodyear sont convoquées devant un juge d'instruction de Besançon le 13 mai "en vue d'une éventuelle mise en examen", dans le cadre d'une enquête pour homicides involontaires, après des éclatements de pneus de camions à l'origine d'accidents mortels en France, a annoncé jeudi 17 avril 2025 le procureur de Besançon.

À la tête d’une entreprise de terrassement, il étend son domaine sans permis de construire

Un chef d’entreprise de 33 ans a installé son entreprise en 2014 entre son domicile située à La Chevillotte et la route amenant à Mamirolle dans une zone classée en zone agricole sur le plan local d’urbanisme… Il a continué ses travaux d’envergure jusqu’en 2024 malgré le refus du permis de construire en 2023. Il sera présenté devant le tribunal correctionnel de Besançon le 17 novembre 2025.

Avec 90.000 euros de rémunération annuelle, il ne payait ni charges sociales ni patronales…

Présenté jeudi 10 avril 2025 devant le parquet de Besançon, le chef d’entreprise des sociétés "Construction du Haut-Doubs" et "Rosema Invests" sera convoqué le 16 mai 2025 pour abus de confiance aggravés au préjudice de l’Urssaf dans le cadre des activités professionnelles. Au total, le chef d’entreprise n’a pas payé 1,6 million d’euros de charges sociales.

Procès au civil pour dénonciation calomnieuse : Jonathann Daval fixé en juin

La cour d'appel de Besançon décidera le 13 juin 2025 si Jonathann Daval, condamné à 25 ans de réclusion pour avoir tué son épouse Alexia, doit verser des dommages et intérêts à son ancienne belle-famille pour l'avoir injustement accusée du meurtre, a-t-elle annoncé vendredi 11 avril.

Scandale Number Wok à Pontarlier : les patrons menaient la grande vie avec des salariés étrangers dans le grenier

C’est une affaire hors norme que les autorités ont révélée ce jeudi 10 avril à Besançon. Le procureur de la République Étienne Manteaux, accompagné de Laurent Perraut, directeur interdépartemental de la police nationale du Doubs, et Patrick Le Barre, chef du service interdépartemental de la police aux frontières (SIPAF), a détaillé une enquête visant le couple dirigeant du restaurant Number Wok à Pontarlier.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 25.58
peu nuageux
le 02/05 à 15h00
Vent
2.85 m/s
Pression
1016 hPa
Humidité
47 %