Deux documents, datant de juillet 2011, résument la gestion par Besançon et Belfort-Montbéliard de leur projet respectif de gare TGV.
Le premier, bisontin, consacre des principes de collaboration entre les collectivités.Le second se définit plus comme un « outil de vente » qui fixe des modalités financières (surface à louer, services sur place, prix), estime l’élu de Besançon.
Deux documents très « significatifs des volontés locales », poursuit-il, et qui traduisent « deux objectifs très éloignés l’un de l’autre ».
Alors que Besançon préconise la construction d’un « outil opérationnel dont le but est de piloter un projet global de développement », Belfort et Montbéliard sont dans une autre dynamique et organisent déjà l’implantation, évoquant déjà sous-traitance et laboratoires de recherche dans leur projet.
Besançon veut privilégier « l’humain » et défend « l’espace de débat », Belfort-Montbéliard mettent en avant l’aspect économique et le développement de l’emploi.