"Il ne peut pas ne pas y avoir d'accord. Nous allons tous faire ce qu'il faut pour qu'il y ait un accord", a déclaré M. Moscovici lors de l'émission Le Grand Jury RTL-LeFigaro-LCI.
Estimant que le gouvernement grec a "entendu" le message "dur, en tous cas ferme", de l'Eurogroupe qui s'est réuni vendredi 24 avril 2015 à Riga (Lettonie), le responsable européen s'est dit confiant dans la capacité des Européens de s'entendre avec la Grèce avant l'expiration fin juin du programme de sauvetage financier prévu pour Athènes.
"Nous allons accélérer le processus. Nous allons entrer maintenant dans cette négociation, j'en suis convaincu", a ajouté M. Moscovici qui a indiqué avoir parlé dimanche à deux reprises avec le ministre grec des Finances, Yanis Varoufakis, "un homme intelligent, pas toujours facile mais intelligent" et avec qui on "peut trouver un langage commun".
La Grèce est à court d'argent en raison de la stagnation des négociations avec ses créanciers, UE et FMI, et du retard pris dans le paiement de la dernière tranche de 7,2 milliards d'euros des prêts. Aucun accord n'a été trouvé vendredi à Riga lors de la réunion des ministres des Finances de la zone euro (Eurogroupe) après deux longs mois de négociations. Une sortie de la Grèce de l'euro n'est pas envisagée, a-t-il réaffirmé, citant deux récents sondages qui montrent que les Grecs souhaitent conserver la monnaie unique.
"Moi je souhaite absolument que la Grèce reste dans la zone euro. La place de la Grèce est dans la zone euro", a-t-il dit. Interrogé sur la possibilité d'un défaut de la Grèce qui ne pourrait pas rembourser une échéance, il a répondu: "Nous surveillons ça". "La Commission européenne et les institutions qui travaillent avec elle - la BCE, le FMI et les Etats-membres - tout le monde souhaite éviter cette hypothèse", a-t-il ajouté.
(Source AFP)