Joris Hanser avait auparavant soutenu entre autres sur Facebook que la colonisation avait été "une chance" pour l'Algérie.
"Sur le coup, j'étais dégoûté, mais je n'en veux pas au Front national. Je vais continuer à militer pour eux", a déclaré Joris Hanser à l'AFP. "Cela me servira de leçon, il y a des choses qu'on ne peut pas dire quand on est candidat", a-t-il ajouté. "Mon tweet sur Brignoles, c'était de l'humour, mais on ne peut pas rire de tout ce qu'on veut actuellement", a-t-il estimé, assurant n'être "ni homophobe, ni antisémite, ni raciste".
La tête de liste à Strasbourg s'est retirée
Plusieurs candidats FN aux municipales ont déjà été écartés pour dérapages ces dernières semaines par le parti d'extrême droite, qui cherche à se dédiaboliser. Une candidate FN dans les Ardennes a ainsi été suspendue après avoir comparé la garde des Sceaux Christiane Taubira à un singe, tandis que la tête de liste FN à Strasbourg s'est retirée après avoir été critiquée en interne pour son programme qui prônait notamment l'usage de "chiens d'attaque" contre les délinquants.
(Source : AFP)