L’entreprise française McPhy a annoncéjeudi avoir présélectionné le site de Belfort pour y construire une usine d’électrolyseurs dans le cadre du développement de l’hydrogène en France.
McPhy avait également envisagé implanter son site de production à Grenoble, Lyon ou dans le Hauts de France, mais c'est finalement Belfort qui l'a emporté.
"Je savais depuis plusieurs mois que Belfort avait la préférence de l’entreprise McPhy, et de l’État, mais je préférais rester prudent" explique dans un communiqué le député européen Christophe Gruler qui parle de la réussite d'une action collective entre les différents acteurs publics et le gouvernement en lien avec la ministre de l'Industrie Agnès Pannier-Runacher.
Outre les compétences locales avec la disponibilité d’une main-d’œuvre industrielle qualifiée et la localisation de Belfort par rapport aux autres usines du groupe en Allemagne et en Italie, le montage financier proposé (soutien de 10 millions d’euros du fonds Maugis) a joué un rôle décisif.
"Cette future usine aura vocation à jouer un rôle majeur dans le passage à l'échelle industrielle de l'électrolyse", avancé dans un communiqué Pascal
Mauberger, le président de cette entreprise de la Drôme spécialisée dans la production et le stockage d'hydrogène.
Cette transition est la "condition indispensable pour que l'hydrogène vert atteigne les objectifs de décarbonation fixés par le gouvernement français et
les autorités européennes", a-t-il souligné.
Belfort est donc le seul site présélectionné et la décision finale d'investissement devrait être prise d'ici fin 2021 en fonction de "la finalisation des études préliminaires", de "l'obtention des autorisations administratives" et des financements nécessaires, a expliqué McPhy.