Des spectateurs du complexe, qui compte dix salles et 2.930 fauteuils, se sont plaints ces dernières semaines de vives démangeaisons occasionnées par ces tout petits insectes qui piquent et sucent le sang de leur hôte. Fin octobre, 45 fauteuils ont été retirés dans deux salles où la présence de punaises de lit a été attestée, pour subir un traitement par le froid à - 20 degrés pendant plusieurs jours.
Un traitement à la vapeur a également été réalisé dans les rangées alentour. Mais une "détection canine" a révélé mardi que la bestiole était toujours présente dans les deux salles, fermées au public. "Trente fauteuils ont été intégralement démontés et inspectés", mais "cette vérification s'est avérée négative pour l'ensemble des fauteuils examinés", a précisé la direction de l'établissement.
"Néanmoins par principe de précaution et afin de rassurer notre clientèle, nous avons décidé de procéder à un traitement chimique de l'intégralité du site par une société spécialisée", a-t-elle ajouté. Le cinéma rouvrira ses portes mercredi à 13h, en espérant s'être définitivement débarrassé de l'insecte suceur de sang.
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Les punaises de lit connaissent aujourd'hui une recrudescence importante. Elles ont envahi les Etats-Unis et une partie de l'Europe alors qu'elles se déplacent à la vitesse d'une fourmi et ne savent pas voler. Or ces nuisibles, dont il est très difficile de se débarrasser, peuvent avoir des conséquences importantes sur la santé et sur la qualité de vie des personnes. Leurs piqûres, semblables à celles des moustiques mais en plus rapprochées, provoquent de fortes démangeaisons. Fin septembre, les urgences adultes de l'hôpital de Nantes avaient dû être temporairement délocalisées sous une tente devant le bâtiment, le temps de se débarrasser de ces insectes.
(AFP)