"J’ai eu le plaisir, dans ma vie personnelle, d'avoir été président d'associations théâtrales et j'ai pu m'apercevoir de la nécessité absolue de ce statut. Celui-ci permet d'une part, de tenir compte des temps obligatoires et nécessaires à la préparation des spectacles (mise en place répétitions, ajustements et adaptations techniques, etc.) et d'autre part, de participer au maintien d'une véritable économie de la culture. Une économie non négligeable qui génère, si on ne se réfère qu’à l'aspect strictement financier, beaucoup plus que le coût supposé de un milliard d'euros. Par ailleurs et parce qu’il faut rester précis, il s’agirait plutôt d’un coût de 250 millions d'euros pour un secteur culturel qui génère à lui seul un chiffre d'affaire de plusieurs dizaines de milliards d'euros." indique Lazhar Hakkar.
Il ajoute que "la disparition de ce statut ferait retomber dans le droit commun du Pôle Emploi des centaines voire des milliers d’intermittents et viendrait de facto grever les comptes de l'Unedic. Par conséquent, je souhaite vivement que le Medef puisse encourager ses adhérents à créer au moins un million d'emplois, ce qui fera immédiatement disparaitre le déficit de l'Unedic, voire même, une bonne partie de celui de la sécurité sociale."
Lazhar Hakkar termine son communiqué en s'excusant de son absence lors de la manifestation qui s'est déroulée hier, jeudi 20 mars et "ose croire que le bon sens l'emportera sur les préjugés."