Le collectif de la défense de la santé du Doubs réagit aux voeux d’Emmanuel Macron

Publié le 10/01/2023 - 10:52
Mis à jour le 10/01/2023 - 10:52

Dans un communiqué, le Codes 25 a fait part de sa déception face au "vide des déclarations présidentielles".

 © Codès 25
© Codès 25

Le communiqué dénonce qu’en plus d’une heure de discours, le président français n’a "énoncé que des mesures cosmétiques et une aggravation des conditions de travail pour les personnels hospitaliers, sans apporter aucune réponse pour sortir le système de santé du naufrage en cours".

Selon le codes 25, les personnels et patients attendaient "un plan de sauvetage massif et immédiat" afin de "faire revenir les soignants qui désertent l’hôpital, former et embaucher massivement les personnels de toutes catégories". Un plan qui passait automatiquement par "une rémunération décente et des conditions de travail satisfaisantes", afin d’ "améliorer la médecine de ville et le développement d’un service de santé public et gratuit sur le territoire".

Le président de la République a toutefois argué dans ses voeux, qu’il n’était pas questions de "moyens mais d’organisation". Pas de budget supplémentaire pour des embauches et de la formation donc mais pour le collectif "une nouvelle détérioration des conditions de travail avec la remise en cause des maigres garanties subsistant sur les 35 h et la durée du travail ".

Des mesures jugées "dérisoires"

Quant à la médecine de ville, le recrutement de "quelques milliers d’auxiliaires médicaux de plus et une meilleure rémunération du travail de nuit et de la permanence des soins, apparaissent dérisoire face aux conditions de travail insupportables pour les généralistes et à la désertification médicale qui touche aujourd’hui 6 millions de personnes".

Le Codes 25 déplore également l’absence de propos concernant "le cas du personnel suspendu. Sans salaire depuis plus d’un an".

Face à "vide des déclarations présidentielles", le collectif alerte sur l’urgence de la situation qui "doit en convaincre chacun" et appelle à une réaction de la part des principaux intéressés : "sauver le système de santé, permettre à toutes et tous d’accéder à des soins de qualité n’est possible que si les intéressés eux-mêmes prennent leur affaire en main, personnels de santé et usagers du système de santé".

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