Grève le jeudi 26 juin
"Malgré la dernière grève du 13 mars et la rencontre des élus PS, rien ne change !" déplore l'intersyndicale. "Le Maire de Besançon s’est engagé à nous tenir informés du dossier et à organiser une rencontre entre les organisations syndicales et les élus du conseil régional, du conseil général et la ville. Mais pour l’heure toujours rien… " À terme si la Poste va au bout de sa logique, il ne restera à traiter que le Département de Haute-Saône et une partie du département du Doubs, soit environ 400 à 500.000 lettres, au lieu des 800.000 à un million de lettres par jour.
Depuis le début de l'année, les syndicats alertent les politiques sur la fermeture du centre de tri de Besançon qui emploie 250 agents "sans compter les emplois annexes" précise les syndicats.
La Poste condamnée sur la forme… mais pas sur le fond
Le 8 avril dernier, la Poste a été condamnée sur la forme. Elle n'avait pas respecté dans les règles de l'art la procédure d’information-consultation. La direction avait pris acte tout en précisât que le schéma des transferts de flux des plates formes du courrier n’était pas remis en cause. Suite à cette décision de justice, la Poste aurait relocalisé à Besançon 45.000 lettres sur 275.000. L’ensemble du trafic du Jura est resté à Dijon qui, toujours selon l'intersyndicale, ne serait pas en mesure de l’assumer quotidiennement. "Certains jours ce trafic part sur Lyon ou à Lognes ! Nous rappelons que l’Établissement de Besançon est en mesure de le traiter. Et dire que la Poste se présente comme une entreprise écolo !"