Le sénateur a voté contre le vote des crédits de cette mission la jugeant "bien maigre en comparaison des enjeux et de sommes à mettre en œuvre".
Une baisse inacceptable
"C’est une baisse de 9,73% qu’il faut noter pour cette politique, si essentielle pour l’équilibre et le développement territorial" a déclaré le sénateur lors de son intervention cet après-midi. Cette baisse est jugée inacceptable "au vu déjà des autres mesures prises par le gouvernement : baisse drastique des dotations aux collectivités locales, transfert de compétences sans compensation financière"…
Un service public en baisse
Concernant les trains d’équilibre du territoire, il a indiqué que "la baisse de qualité de notre service public engendre immanquablement une disparition de celui-ci en milieu rural, comme cela a été le cas pour la poste". Le sénateur du Doubs et maire d'Ornans a rappelé aussi que "l’absence de renouvellement du matériel pourrait entraîner une perte de nos savoir-faire et de nos emplois".
Le problème des "déserts médicaux"
Enfin, ayant été rapporteur pour l'avis du projet de loi de santé, Jean-François Longeot a évoqué la question des "déserts médicaux" pour rappeler que "3 millions de Français vivent dans un désert médical". "La France n’a jamais compté autant de médecins mais ils n’ont jamais été aussi mal répartis sur le territoire" a-t-il ajouté.
Pour toutes ces raisons, le sénateur a suivi les positions de la commission des finances et celle de l’aménagement du territoire et voté contre les crédits de cette mission.