Législative partielle : François Bayrou et Gérard Larcher voteraient PS

Publié le 04/02/2015 - 08:47
Mis à jour le 04/02/2015 - 09:21

Le président du MoDem, François Bayrou a affirmé mardi 3 février 2015 qu’il n’aurait « aucune hésitation » à voter pour le candidat PS au second tour de la législative partielle dans le Doubs, dans un entretien à La République des Pyrénées qui va être mis en ligne. Le président du groupe UMP au Sénat, Gérard Larcher a également déclaré qu’il voterait PS s’il était électeur dans le Doubs.

"Pour moi, il n'y a aucune hésitation. Je voterais contre le FN en choisissant son adversaire M. Barbier", affirme François Bayrou, qualifiant sa position d'"intangible" et jugeant par ailleurs que la position du "ni-ni" défendue par certains à l'UMP représente "un risque grave". Interrogé par le quotidien sur le fait de savoir s'il était sur la même position qu'Alain Juppé, qui a indiqué qu'il voterait PS pour faire barrage au FN, le maire de Pau a répondu : "Bien sûr (...) Ma position est intangible."

"Au second tour, il faut écarter le risque maximum. Et pour moi, il ne fait aucun doute aujourd'hui que le risque maximum, c'est l'extrémisme, c'est le FN, avec le cortège de malheurs que ses positions et ses obsessions apporteraient au pays", explique-t-il. Comme Alain Juppé, il fait aussi référence "à la thèse de l'inégalité des races défendue par la candidate" FN par le passé. Interrogé sur "le ni-ni", François Bayrou a répondu : "Ces provocations, ces obsessions et ces illusions créent un risque si grave qu'aucun responsable conscient des enjeux pour notre pays ne devrait pouvoir le prendre." 

"Nous partageons un bloc de convictions"

"Comprenez-moi bien : avec le Parti socialiste, comme avec l'UMP, j'ai des divergences politiques, souvent graves, parfois des affrontements. Je suis persuadé qu'ils ont commis ou commettent de graves erreurs et souffrent de graves insuffisances", explique François Bayrou. "Mais nous partageons un bloc de convictions, que je qualifierais tout simplement de civiques, au sens de l'éducation civique. Cela, je n'ai pas l'intention de l'oublier." "Il est donc vital aujourd'hui que des voix politiques s'élèvent pour présenter une démarche d'action et un langage qui deviennent enfin crédibles", ajoute encore celui qui s'est dit prêt à aider Alain Juppé en vue de 2017.

"Je sais depuis longtemps qu'au sein de l'UMP, deux lignes politiques s'affrontent et s'écartent de plus en plus", estime-t-il. "Il y a ceux qui considèrent qu'il faut tout faire pour créer un affrontement y compris artificiel entre la droite et la gauche et tous ceux qui pensent que le combat est ailleurs. Qu'il est dans la défense et la proposition d'un projet pour la France qui choisit d'unir plutôt que de diviser", a-t-il ajouté. Dimanche soir, le président du groupe des députés UDI, Jean-Christophe Lagarde, avait appelé à voter en faveur du candidat socialiste dans le Doubs.

Larcher : "Je ferais barrage au Front national, donc je voterais Barbier, c'est clair dans mon esprit"

Le président UMP du Sénat Gérard Larcher voterait pour le candidat socialiste, s'il était électeur dans le Doubs, alors que son parti a recommandé le vote blanc ou l'abstention. Interrogé mercredi par RTL sur son choix pour la législative partielle de dimanche, l'élu des Yvelines a répondu avec netteté : "Je ferais barrage au Front national, donc je voterais Barbier, c'est clair dans mon esprit". Frédéric Barbier est le finaliste socialiste contre la candidate FN Sophie Montel. Le Bureau politique de l'UMP a appelé ses électeurs mardi à exprimer une "double opposition" en "votant blanc ou en s'abstenant" dimanche lors du second tour de la législative partielle dans la 4e circonscription du Doubs.

(Source : AFP)

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