L’élu bisontin Kévin Bertagnoli dépose plainte pour "harcèlement" et "menaces de mort"

Publié le 14/04/2024 - 18:01
Mis à jour le 15/04/2024 - 08:45

Le président du groupe Génération-s et adjoint en charge de la Démocratie participative et de la participation citoyenne à la Ville de Besançon, a décidé de porter plainte auprès du procureur de la République contre les auteurs de publications malveillantes survenues suite à son intervention lors du dernir conseil municipal de Besançon du 4 avril 2024.

 © Élodie R.
© Élodie R.

"Nous avons invité M. Le Directeur Interdépartemental de la Police Nationale à venir échanger avec nous sur les derniers chiffres de la délinquance (…) Avant ce débat, plusieurs de mes collègues ont remarqué que M. Le Directeur était venu armé et lui ont proposé, poliment, comme le veut la coutume républicaine, de s’en séparer le temps du débat. La séquence vidéo montrée sur les réseaux sociaux fait suite au refus de Monsieur le Directeur d’accéder à la demande de mes collègues", explique Kévin Bertagnoli.

"Je suis un policier de la République et je suis armé par la République"

"Je suis un policier de la République et je suis armé par la République. Le 19 mars 2002, lors du Conseil municipal de Nanterre, un individu est entré et a tué huit conseillers municipaux et qui en a blessé 19. Peut-être que s’il y avait eu un policier armé, ça ne serait pas arrivé", a souligné Yves Cellier, directeur interdépartemental de la police nationale.

L’altercation a ensuite pris de l’ampleur en étant relayé sur les réseaux sociaux, notamment par la publication de Laurent Croizier, conseiller municipale et député du Doubs.


Ce à quoi l’élu a souhaité répondre dans un communiqué samedi : "Dans nos démocraties modernes, on ne se fait pas justice soi-même et seuls les fonctionnaires de police, gendarmes, militaires ont le droit de recourir à la force légitime pour protéger notre sécurité. Je ne peux que regretter que, en 2024, nous ne puissions pas, élus, citoyens, journalistes, débattre sereinement du travail, de l’organisation et de l’armement de nos fonctionnaires de police comme de tout autre service public".

L’élu a indiqué avoir porté plainte auprès du procureur de la République.

1 Commentaire

Choqué par les propos de cet élu !
Publié le 15 avril 2024 à 11h52 par jill Logo • Membre

Un commentaire

Laisser un commentaire

Justice

Au procès Péchier, l’amertume d’une infirmière soupçonnée à tort

"À l'époque, c'était moi la coupable", "mes collègues ne me faisaient plus confiance": deux infirmières qui travaillaient à Besançon avec l'anesthésiste Frédéric Péchier ont raconté vendredi 24 octobre 2025 à la cour leur souffrance d'avoir été soupçonnées à tort d'une erreur médicale.

Procès Péchier : après les arrêts cardiaques, la cour sur la piste du crime par hémorragie   

"L'empoisonneur" a-t-il voulu changer de méthode pour moins attirer l'attention? Au procès de l'ex-anesthésiste Frédéric Péchier, les assises du Doubs ont commencé jeudi 23 octobre 2025 à examiner deux cas qui dénotent parmi les 30 retenus au total : les patients concernés n'ont pas subi un arrêt cardiaque, mais une hémorragie massive.

Procès Péchier : l’ex-anesthésiste n’hésite pas à enfoncer l’une de ses collègues

Empoisonner des patients au bloc opératoire pour nuire à l'anesthésiste chargée de les endormir? "C'est délirant", a balayé mercredi 22 octobre 2025 devant la cour d'assises de Besançon l'accusé Frédéric Péchier, sans cacher pour autant son peu d'estime pour la collègue concernée.

Nicolas Sarkozy est arrivé à la prison où il sera incarcéré, une première historique

L'ancien président Nicolas Sarkozy a quitté mardi matin son domicile pour se rendre à la prison parisienne de la Santé pour y être incarcéré, près d'un mois après sa condamnation pour association de malfaiteurs dans le procès libyen, une détention inédite dans l'histoire de la République. Une demande de mise en liberté a d'ores et déjà été déposée par ses avocats.

Au procès Péchier, une anesthésiste “dévastée” par l’arrêt cardiaque de ses patients

Autrefois "pétillante", elle a quitté la clinique "dévastée" après l'empoisonnement présumé de sept de ses patients: le "lourd tribut" payé par une ancienne collègue de Frédéric Péchier, qu'il aurait en outre voulu évincer, a été au centre des débats lundi 20 octobre 2025 devant la cour d'assises du Doubs.

Disparues de l’A6 : le troisième homme suspecté du meurtre d’une adolescente en 1990 remis en liberté

Le troisième homme mis en examen pour le meurtre et le viol d'une adolescente de 13 ans en 1990 en Saône-et-Loire, l'une des affaires du dossier des disparues de l'A6, a été remis en liberté sous contrôle judiciaire, a indiqué lundi 20 octobre 2025 le parquet de Nanterre, sollicité par l'AFP.

Montbéliard : un an ferme pour des menaces contre un chroniqueur de CNews

Un homme de 29 ans, déjà condamné pour apologie du terrorisme, a écopé de deux ans de prison, dont un ferme, pour de multiples menaces adressées, via le réseau X, au chroniqueur de CNews Erik Tegnér, à qui il reprochait ses positions sur le conflit à Gaza, a indiqué mercredi 15 octobre 2025 à l'AFP le procureur de Montbéliard (Doubs).
 

Début du procès du braquage d’Avallon, l’un des plus gros du siècle

Quatorze hommes sont jugés depuis lundi 13 octobre 2025 devant les assises de Paris pour le braquage en 2015 de transporteurs de fonds sur une aire d'autoroute d'Avallon, en Bourgogne, avec un butin estimé à 9,5 millions d'euros raflé par un commando déterminé et parfaitement renseigné. 

Procès Péchier : l’accusé admet un nouvel empoisonnement mais dont il n’est pas responsable

L'empoisonnement est la seule explication possible à l'arrêt cardiaque suspect d'un patient au bloc opératoire en 2009, a admis lundi 13 octobre 2025 devant la cour d'assises du Doubs l'ex-anesthésiste Frédéric Péchier, qui a continué toutefois à nier fermement en avoir été à l'origine.

Procés Péchier : syndrome rarissime ou empoisonnement, une double énigme médicale à la barre

Syndrome rarissime, ou intervention malveillante ? La cour d'assises du Doubs, qui juge l'ancien anesthésiste Frédéric Péchier pour 30 empoisonnements, a remonté le temps jeudi 9 octobre 2025 pour tenter d'expliquer les arrêts cardiaques de deux patients en 2009 dans une clinique de Besançon.

Procès Péchier : “il n’y a pas de cas d’empoisonnement à la Polyclinique de Franche-Comté” selon l’anesthésiste

L'ex-anesthésiste Frédéric Péchier a contesté que trois arrêts cardiaques suspects survenus en 2009 à la Polyclinique de Franche-Comté, un établissement où il a exercé seulement six mois, aient été des empoisonnements, mardi 7 octobre 2025 devant la cour d'assises du Doubs.

Procès de Frédéric Péchier : un mois de procès et une défense fragilisée

Une défense ébranlée et un comportement abrupt à l'audience : après un mois de procès, l'ancien anesthésiste Frédéric Péchier clame toujours son innocence dans 30 cas d'empoisonnements de patients, dont 12 mortels. Cet homme de 53 ans est soupçonné d'avoir frelaté des poches de produits anesthésiants de patients âgés de 4 à 89 ans afin de provoquer un arrêt cardiaque, dans deux établissements de Besançon.

Procès Péchier : une “rescapée” témoigne au procès de l’ex-anesthésiste

"Je suis une rescapée de l'affaire Péchier", a témoigné vendredi 3 octobre 2025 devant la cour d'assises du Doubs, Bénédicte Boussard, l'une des 30 victimes d'empoisonnements présumés, dont 12 sont mortes, imputées à l'ex-anesthésiste.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 8.49C°
nuageux
le 03/11 à 09h00
Vent
3.37 m/s
Pression
1024 hPa
Humidité
95 %