Lutter contre la fraude : une priorité
Jean-François Longeot a rappelé que "le manque criant de sécurité dans nos transports publics est un constat unanimement partagé" avant de poursuivre en indiquant qu’il était nécessaire de "mettre en place des actions concrètes pour lutter contre les nombreux dangers qui menacent la tranquillité des voyageurs" en luttant notamment "contre les incivilités, le harcèlement, les agressions ou encore la fraude" dans les transports.
La Cour des comptes a évalué à plus de "500 millions d’euros le coût annuel de la fraude dans l’ensemble des transports publics de voyageurs" mentionne le sénateur du Doubs. La lutte contre la fraude doit donc être une priorité.
Objectif sécurité
En matière de sécurité, grâce à cette proposition de loi, "les agents des services internes de sécurité de la SNCF et de la RATP pourront procéder à des inspections visuelles et à des fouilles de bagages ainsi qu’à des palpations de sécurité". La proposition de loi prévoit également "l’expérimentation d’un dispositif de caméra-piéton au bénéfice des agents des services de sécurité de la SNCF et de la RATP".
"Ces dispositifs présentent un double intérêt : ils permettront de constituer des éléments de preuve objectifs en cas de contestation des conditions dans lesquelles s’est déroulée l'intervention. Mais surtout, ils auront pour effet d'atténuer les tensions en cas de contrôle" conclut le sénateur.
(Communiqué)