Macron visite une ferme en Côte-d'Or, à défaut du salon de l'agriculture 

Publié le 23/02/2021 - 14:05
Mis à jour le 23/02/2021 - 14:57

Emmanuel Macron est arrivé mardi matin dans une ferme de Côte d’Or pour y débattre des problèmes du monde agricole, en l’absence du salon de l’agriculture annulé cette année par la crise du Covid-19.

Le chef de l'Etat avait pris l'habitude de passer une journée entière - 12 heures l'an dernier - au plus grand salon de France à la rencontre des acteurs des différentes filières de l'agriculture et de l'alimentation. "Cette année, le salon c'est chez nous", a souri Alexandre Estivalet, l'un des quatre gérants de la ferme d'Etaules, un village à une quinzaine de kilomètres au nord de Dijon, en accueillant le président, accompagné du ministre de l'Agriculture Julien Denormandie.

Rencontres et débat

Après une visite de cette ferme familiale en polyculture-élevages (oléagineux, légumes, porcs, ovins, chevaux...), qui travaille notamment en circuits courts, Emmanuel Macron devait s'entretenir avec une douzaine d'agriculteurs, transformateurs et distributeurs "engagés pour une meilleure répartition de la valeur entre les différents maillons de la chaîne agro-alimentaire", selon la présidence. Ce débat est animé par Serge Papin, l'ancien patron de Système U missionné par le ministère de l'Agriculture pour travailler sur "la répartition de la valeur" dans ce secteur.

Cette discussion se tient à quelques jours de la fin, le 1er mars, des négociations commerciales annuelles qui déterminent les prix des produits vendus en supermarché (hors marques de distributeur) et la rémunération de tous les maillons de la chaîne alimentaire.

"La situation des agriculteurs est difficile. C'est très compliqué de joindre les deux bouts", a témoigné Alexandre Estivalet, 33 ans, "même si (notre) ferme marche bien en s'étant diversifiée". "On travaille plus de 60 heures par semaine, avec peu de vie de famille, mais si, à la fin, on n'a pas de salaire, ce n'est pas possible". Il a expliqué qu'il dirait à Emmanuel Macron que les agriculteurs étaient "prêts à faire beaucoup d'efforts pour la transition écologique" si l'Etat "les soutenait et n'ajoutait pas des règles encore plus contraignantes".

Cette visite se déroule sur fond de polémique autour de la décision de la mairie écologiste de Lyon de fournir des menus uniques sans viande dans les cantines, qualifiée de "honte" par Julien Denormandie mardi sur RTL.

(AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Politique

À 4 mois des municipales, Besançon Maintenant inaugure son nouveau QG

Déjà ouverte depuis plusieurs mois, le local de Besançon Maintenant, porté par son chef de file Ludovic Fagaut, a "pris une nouvelle dimension" depuis son inauguration le 15 novembre dernier en devenant le QG de campagne du candidat à l’élection municipale bisontine de mars 2026. 

Dérapage verbal : les Républicains du Doubs demandent des excuses de la part de Jacques Ricciardetti (RN)

Dans un communiqué de presse du 15 novembre 2025, les Républicains du Doubs ont fait savoir qu’ils condamnaient fermement les propos tenus par Jacques Ricciardetti à l’encontre de Jacques Grosperrin lors de la dernière session du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté et qu’ils encourageaient l’élu à présenter ses excuses.  

“Besançon vivante, juste et humaine” : Anne Vignot lance sa campagne pour les municipales 2026

La maire sortante Anne Vignot (Europe Écologie – Les Verts) a officiellement lancé, mercredi 12 novembre 2025 à la Maison du peuple, rue Battant à Besançon, sa campagne pour les élections municipales de 2026. Entourée de représentant(e)s de huit formations de gauche et écologistes, la candidate a présenté une "liste d’union" placée sous le slogan : "Besançon, vivante, juste et humaine."

Le sénateur Olivier Rietmann veut renforcer la lutte contre les retards de paiement

Olivier Rietmann, sénateur LR de la Haute-Saône et président de la délégation sénatoriale aux entreprises, a déposé une proposition de loi le 12 novembre 2025 visant à réduire les retards de paiement entre entreprises et acteurs publics. L’objectif affiché : lutter contre les défaillances d’entreprises, dont le nombre devrait atteindre 69.000 en 2025.

Le RN veut interdire un concert en faveur d’Urgence Palestine, sous le coup d’une procédure de dissolution

Le Rassemblement national a interpellé le Préfet du Jura à propos de la tenue d’un concert organisé à Arbois mardi 11 novembre. Selon le communiqué diffusé par les élus du parti, l’évènement est porté par "des collectifs d’extrême-gauche" et les fonds récoltés doivent être reversés à l’association Urgence Palestine.

Municipales 2026 : le Parti communiste reste avec Anne Vignot et déterminé à unir la gauche

Réuni ce samedi 8 novembre, le Parti communiste français - section de Besançon a largement voté en faveur d’une nouvelle alliance avec la liste menée par la maire sortante Anne Vignot (EELV) pour les élections municipales de 2026. Le résultat du vote interne est sans appel : 97,93 % des 90 votants ont approuvé cette reconduction de l’union.

Municipales 2026 à Besançon : le Parti radical de gauche rejoint la liste de Jean-Sébastien Leuba

Après avoir soutenu Nicolas Bodin, candidat dissident du Parti socialiste, le Parti radical de gauche s’est finalement rallié au collectif Besançon Forte et Solidaire, conduit par Jean-Sébastien Leuba, a-t-on appris dans un communiqué du 6 novembre 2025. Ce rassemblement regroupe désormais des membres de la société civile, CAP21, Place publique, le Parti socialiste et le Parti radical de gauche.

Sécurité et narcotrafic : Jérôme Durain embarque les Régions à prendre part aux réflexions nationales

À l'occasion du 21e Congrès des Régions de France, le conseil des régions a annoncé la création d'un groupe de travail consacré aux questions de sécurité et de prévention. Tandis qu'elles n'ont pas la compétence de la sécurité, elles souhaitent mlagré tout renforcer leur place dans la réflexion nationale sur ces sujets. Cette nouvelle instance sera présidée par Jérôme Durain, président de la Région Bourgogne Franche-Comté, lui qui était surnommé 'Monsieur Narcotrafic' lorsqu'il était sénateur.

Budget de l’Éducation nationale 2026 : Laurent Croizier plaide pour une école “stable et sereine”

Lors de l’audition du ministre de l’Éducation nationale Édouard Geffray, le député du Doubs Laurent Croizier (groupe Démocrate) a présenté les priorités de son groupe concernant les crédits de la mission ”Enseignement scolaire” du projet de loi de finances pour 2026.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 7.1
légère pluie
le 17/11 à 09h00
Vent
4 m/s
Pression
1011 hPa
Humidité
93 %