Pour l’occupation de la Maison de l’Université du 22 novembre 2016, le CNT 25 explique qu'"un étudiant est inculpé pour -"intrusion ; outrage et violence aux forces de l’ordre ; refus de prélèvements d’empreintes et d’ADN"-. Cette action visait à empêcher la tenue du conseil d’administration de l’Université, qui s’apprêtait alors à voter des mesures d’austérité (suppression de filières, diminution d’heures de cours à l’UFR SLHS). Ce jour-là, plusieurs centaines de personnes ont investi le hall d’entrée du bâtiment. Un groupe d’étudiants a tenté de monter à l’étage pour empêcher le vote, mais les policiers sont intervenus violemment".
Le deuxième cas survient le dimanche 7 mai 2017," peu de temps après la dispersion de la manif -"contre la mascarade électorale"- à l’occasion du 2ème tour des élections présidentielles, deux manifestants ont été arrêtés par la police puis placés en garde à vue pour 24h. Ils sont poursuivis pour des –"dégradations"- sur des banques".
Le troisième inculpé concerne " le blocus au lycée Pasteur contre –"la mascarade électorale"- mardi 9 mai 2017. Une lycéenne a été arrêtée puis emmenée au poste pour –"outrage et violences à l’égard des forces de l’ordre"-."Son tort ? Avoir pris la défense d’une de ses potes prise à partie par les policier.e.s (insultée et bousculée)", s'insurge la CNT 25.
La CNT précise que le dernier inculpé est "un militant libertaire bisontin poursuivi pour "-diffamation" - à l’encontre d’un responsable des expulsions de sans-papiers à Besançon".
Une autre manifestation est prévue devant la TGI ce mercredi 7 juin à 13h30.