en marge de la Fed Cup
"Pour l'instant c'est temporaire, mon père m'aide juste sur ces semaines-là, le temps que je retrouve quelqu'un. C'est du dépannage, je suis toujours à la recherche d'un entraîneur", a-t-elle déclaré lors d'une conférence de presse à Besançon où sera joué, samedi et dimanche, le match de barrages du groupe mondial II opposant l'équipe de France de Fed Cup au Kazakhstan. "Je ne sais pas de quoi sera faite ma prochaine organisation, mais mon père est quelqu'un qui est à mes côtés depuis 22 ans et je sais que je pourrai toujours compter sur lui, j'en suis très heureuse", a-t-elle ajouté.
Walter Bartoli, son entraîneur de toujours, n'était pas présent à Besançon mardi. L'ancien coach de l'académie Mouratoglou, Gérald Brémond, a récemment jeté l'éponge après seulement deux semaines aux côtés de Marion Bartoli.
La n°1 française et n°14 mondiale, 28 ans, qui avait fait part cet hiver de son envie de s'émanciper, avait entamé en mars une collaboration, mort-née après seulement trois matches, avec la Tchèque Jana Novotna et la Polonaise Iwona Kuczynska.
Après avoir retrouvé le Top 10 fin janvier, Bartoli a rétrogradé au 14e rang mondial en enchaînant les résultats décevants, avec notamment des éliminations d'entrée lors de ses deux derniers tournois, à Miami et Monterrey. "Je traverse une période difficile, mais je progresse à nouveau et je commence à retrouver le sourire", a-t-elle assuré mardi à l'issue de l'entraînement.
Sélectionnée en équipe de France de Fed Cup, elle doit faire son retour sur le week-end prochain à l'occasion du match de barrages du groupe mondial II contre le Kazakhstan à Besançon. Elle aurait dû effectuer son retour en équipe de France au premier tour face à l'Allemagne, après huit ans d'absence dus à un conflit avec la fédération. Mais une grippe l'avait contrainte à déclarer forfait. La France s'était inclinée 3 à 1.
(source : AFP)