Nicolas Hulot dément des rumeurs de harcèlement sexuel

Publié le 08/02/2018 - 10:47
Mis à jour le 08/02/2018 - 10:47

Le ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot a démenti ce jeudi 8 février 2018 sur BFMTV des rumeurs « ignominieuses » de harcèlement sexuel le visant.

 ©
©

"La réponse est non et je le dis avec d'autant de force que la personne en question qui est parfaitement identifiée, avec laquelle je suis en contact, vous dira exactement la même chose, et le pire de cela c'est qu'elle a déjà été interrogée par certains de vos confrères et qu'elle a fait la même réponse", a-t-il déclaré, questionné sur l'existence d'accusations qu'aurait portées une ancienne collaboratrice.

Interrogé également sur une plainte "par la petite-fille d'un homme politique célèbre", il a en revanche reconnu le dépôt en 2008 d'une plainte par une jeune femme "majeure", concernant "des allégations remontant à 1997", et classée "sans suite".

"Cette plainte a été classée sans suite car non seulement l'affaire était prescrite, mais j'ai été auditionné par les gendarmes à ma demande, et les enquêteurs ont très rapidement considéré qu'il n'y avait absolument rien qui permettait de poursuivre cette affaire", selon l'ex-présentateur d'Ushuaïa.

L'hebdomadaire Ebdo, qui envisage de publier des informations à ce sujet selon BFMTV et Closer, n'a pas souhaité "communiquer, ni répondre", selon son directeur de la publication Thierry Mandon, contacté par l'AFP.

"Je n'ai évidemment rien à me reprocher", a insisté Nicolas Hulot. "Ca fait mal, quand c'est injuste, quand c'est infondé, car moi hier on a fait pleurer mes enfants", a-t-il dit, se disant "dans une rage folle" et évoquant "un cauchemar".

Interrogé sur une possible démission du gouvernement, il a répondu "je n'y ai pas pensé". "C'est ma famille qui prime, c'est ce qui guidera ma décision", a-t-il toutefois ajouté.

"Depuis que tout ça est en train de bouillonner, vous imaginez bien qu'avec le Premier ministre et le président, on se parle très régulièrement", a-t-il dit. Selon lui, "ils m'ont affirmé leur affection, leur confiance bien entendu, d'autant plus qu'il n'y a pas à dire +Il y a une affaire qui est en instruction et on va attendre+. Il n'y a pas d'affaire!"

"Je n'ai pas peur de la vérité, j'ai peur de la rumeur, c'est un poison lent qui tue", a ajouté le ministre, pour qui "là on a franchi une ligne rouge". "Depuis des mois, je subis toutes sortes d'insinuations, (...) je me suis senti traqué par une meute invisible. J'ai même lu que j'étais un des hommes les plus riches du monde, (je) serais propriétaire d'une écurie de voitures de luxe, infidèle à l'enjeu écologique, aux mains des lobbies... Tant qu'on est dans ce registre, on assume", a-t-il dit.

Mais "là on change de registre et on sort +la botte secrète+, l'arme +infaillible+, celle qui blesse, qui crée le doute (...): le sexe, la vie privée. Et là on franchit une ligne rouge et on touche à mon honneur - il s'en remettra - à ma famille, à mes enfants ", a-t-il dit.

Le contexte de "libération de la parole des femmes" est toutefois "nécessaire, salutaire". Il "oblige les hommes à une forme d'introspection, moi le premier", a-t-il souligné.

"On a une vie, j'ai 62 ans, on a eu des relations de séduction, peut-être que ce qui nous a semblé anodin à une époque ne l'est plus aujourd'hui, le ressenti des femmes s'exprime et c'est très bien."

Concernant d'éventuelles suites judiciaires à la publication de telles informations, "on ne va pas brûler les étapes, on va regarder ce qui est dit demain, aujourd'hui", a répondu Nicolas Hulot. "Mais comprenez bien que je ne laisserai pas la diffamation, la suspicion, les insinuations se développer".

(Source AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Société

Tabac, travail, chômage, transports Ginko… Ce qui change au 1er juillet 2025

À compter du 1er juillet 2025, plusieurs mesures entrent en vigueur dans le cadre de politiques publiques visant à renforcer la protection de la santé, améliorer les conditions de travail, soutenir la transition énergétique et sécuriser les démarches administratives.

Sondage – Canicule : travaillez-vous à des horaires décalés ?

Alors que la chaleur ne faiblit pas et que les températures devraient continuer à grimper au moins jusqu’au mercredi 2 juillet 2025, les conditions de travail deviennent de plus en plus éprouvantes. Si certaines entreprises peuvent compter sur la climatisation, d’autres, pour des raisons d’activité (travaux en extérieur, locaux non équipés, etc.), n’ont pas cette option. Dans ce contexte, de nombreux salarié(e)s choisissent d’adapter leurs horaires et de commencer leur journée plus tôt afin d’éviter les pics de chaleur. Et vous, modifiez-vous votre rythme de travail face à la canicule ? C’est notre sondage de la semaine.

La douane française fait équipe avec la Suisse pour un contrôle coordonné à la frontière

Dans le cadre de la lutte contre la criminalité transfrontalière, la police neuchâteloise indique qu’une opération coordonnée a été menée vendredi 27 juin 2025 entre les forces de sécurité françaises et suisses dans la zone frontalière reliant la France aux cantons de Neuchâtel et du Jura. Organisée sous l’égide de la plateforme opérationnelle transfrontalière (POT 25/90), cette action conjointe a mobilisé des effectifs importants sur plusieurs points de contrôle fixes et mobiles.

Un concours pour élire “L’arbre de l’année”

Le concours national ‘L ’Arbre de l’Année" est officiellement ouvert, apprend-on ce mois de juin 2025. Organisé depuis 2011 par le magazine Terre Sauvage et l’Office national des forêts en partenariat avec l’association A.R.B.R.E.S, cet événement met à l’honneur les arbres porteurs d’histoire, de lien social et de patrimoine naturel.

À Besançon, le drapeau palestinien retiré après cinq jours à la demande du préfet

VIDÉO • Ce samedi 28 juin, la maire de Besançon, Anne Vignot, a procédé à la descente du drapeau palestinien qu’elle avait hissé cinq jours plus tôt sur l’esplanade des Droits de l’Homme. Cette décision fait suite à une requête du préfet du Doubs.

Pose de la première pierre du bâtiment Nano à Besançon : un nouvel élan pour les microtechniques

Le 3 juillet 2025, la technopole Témis Microtechniques à Besançon accueille un événement symbolique : la pose de la première pierre du bâtiment Nano. Ce projet, porté par la société Aktya, s’inscrit dans une dynamique de développement économique local orientée vers les microtechniques, la haute technologie et l’innovation durable.

Projet de doublement de la RN 57 entre Beure et l’Amitié : Alternatiba Besançon monte au créneau

Le plan de financement de la première phase des travaux du doublement de la RN 57 sera soumis au vote lors du conseil communautaire de Grand Besançon Métropole ce jeudi 26 juin 2025 à 18 heures.  Alternatiba ANV COP 21 Besançon et Beure Respire dénoncent une "dissonance cognitive" et appellent à l'arrêt du financement de "projets dommageables pour le climat".

Les acteurs du patrimoine de Bourgogne-Franche-Comté réunis à Nancray

La Région Bourgogne-Franche-Comté a organisé mercredi 25 juin 2025 au musée de plein air des Maisons comtoises, à Nancray, la deuxième édition des Rencontres régionales du patrimoine, en présence de la présidente de Région Marie-Guite Dufay et de Bertrand Veau, vice-président en charge de la culture et du patrimoine. 

Mobilisation le 28 juin à Besançon contre la loi Duplomb, une ”loi poison” selon des associations

Un large front d’associations, de syndicats agricoles et de formations politiques appelle à un rassemblement régional samedi 28 juin 2025, de 16h30 à 18h30, place Granvelle à Besançon. L’objectif : dénoncer la loi Duplomb, qualifiée de “loi poison” par ses opposants.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 26.81
peu nuageux
le 01/07 à 09h00
Vent
1.28 m/s
Pression
1018 hPa
Humidité
66 %