”Aimer une ville, c’est se battre pour elle, la défendre, la comprendre, la représenter. Mon engagement demeure intact, même si ma fonction évolue”, déclare-t-elle dans un communiqué.
"Divisions inutiles, des manœuvres internes qui ont souvent écarté l’intérêt collectif pour l’ego de certains"
Son annonce intervient dans un contexte de tensions internes au sein du Parti socialiste, que Myriam El Yassa n’a pas éludées. Elle évoque des manœuvres et divisions internes ayant fragilisé l’unité du mouvement et confie avoir été ”blessée” par ces dynamiques : ”Oui, j’ai été blessée. Ce n’est pas par l’effort, mais par des divisions inutiles, des manœuvres internes qui ont souvent écarté l’intérêt collectif pour l’ego de certains. Ces -mâles alphas- qui semblent davantage intéressés par leur propre gloire que par la construction d’un projet commun.”
"Pouvons-nous faire taire les ambitions personnelles ?"
Elle réagit également à l’appel lancé récemment par Anne Vignot en faveur d’un rassemblement autour de l’unité. Un appel qu’elle soutient, tout en questionnant la volonté réelle de dépasser les dissensions : ”L’appel d’Anne Vignot à l’unité est juste, mais la question reste : sommes-nous prêts à dépasser nos différends pour bâtir un avenir commun ? Pouvons-nous faire taire les ambitions personnelles pour donner la priorité à l’intérêt général ? C’est un défi que nous devons relever, et ce, avant la fin du congrès.”
Bien qu’elle évoque son départ éventuel de la fonction, Myriam El Yassa affirme rester ”pleinement investie jusqu’au terme de son mandat”. Malgré des déplacements réguliers dans le sud de la France liés à d’autres engagements, elle souligne que le télétravail lui permet de ”gérer ses responsabilités avec flexibilité”, mais son implication ”reste totale”.