Rixe mortelle à Dijon: un suspect mis en examen, les policiers "hors de cause"

Publié le 22/01/2014 - 09:10
Mis à jour le 22/01/2014 - 09:10

Un jeune homme de 19 ans a été mis en examen mardi après la mort d’un jeune de 27 ans lors d’une bagarre au sortir d’une discothèque samedi à Dijon, tandis que deux policiers incriminés ont été mis Â«Â hors de cause », selon le parquet. Un second jeune homme, interpellé dimanche, a pour sa part été remis en liberté.

Le suspect, déjà condamné pour des faits de "vols aggravés" et de "violences volontaires", est poursuivi pour "coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner", crime passible de quinze ans de réclusion, a précisé le procureur de la République de Dijon, Marie-Christine Tarrare. Le parquet a requis son placement en détention provisoire. 

Rappel des faits

Samedi matin à 5h00, une rixe avait opposé deux groupes de jeunes gens devant la discothèque "Le Chat noir". Deux policiers étaient intervenus une première fois pour les séparer mais la rixe continuant, ils étaient revenus pour intervenir "de façon plus déterminée", afin d'y mettre un terme. C'est lorsque les deux groupes se sont séparés qu'ils ont vu un jeune homme de 27 ans à terre, qui a succombé des suites d'un choc violent au crâne. Dans un premier temps, des témoins ont dit que l'un des deux policiers avait porté des coups à la victime, déclenchant une enquête confiée conjointement à la Direction interrégionale de la police judiciaire (DIPJ) de Dijon et à l'Inspection générale de la Police nationale (IGPN). Les deux gardiens de la paix avaient été placés en garde à vue samedi soir avant d'être relâchés, l'un dimanche et l'autre dans la nuit de dimanche à lundi.

Deux témoignages innocentent les policiers

Dimanche, deux jeunes femmes s'étaient présentées spontanément au commissariat et avaient dit "qu'elles n'avaient pas vu les policiers frapper la victime", désignant deux jeunes avec lesquels elles se trouvaient au sortir de la boîte de nuit, selon le procureur. Ces deux jeunes, âgés de 19 et 25 ans, avaient alors été interpellés et placés en garde à vue.

L'enquête a permis d'établir "à la lumière de plusieurs témoignages concordants" que le plus jeune des deux suspects a frappé la victime "avant l'intervention policière", a écrit Mme Tarrare dans un communiqué. "Les investigations réalisées et les témoignages recueillis ont permis de mettre hors de cause les deux gardiens de la paix intervenus pour faire cesser cette bagarre, s'agissant des blessures ayant entrainé le décès de la victime". "S'agissant des plaintes pour violences déposées par plusieurs personnes impliquées dans la rixe, à l'encontre des fonctionnaires de police, l'enquête se poursuit sous la direction du procureur de la République qui décidera à la fin des investigations des suites à donner", est-il ajouté.

(Source : AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Justice

Au procès Péchier, l’amertume d’une infirmière soupçonnée à tort

"À l'époque, c'était moi la coupable", "mes collègues ne me faisaient plus confiance": deux infirmières qui travaillaient à Besançon avec l'anesthésiste Frédéric Péchier ont raconté vendredi 24 octobre 2025 à la cour leur souffrance d'avoir été soupçonnées à tort d'une erreur médicale.

Procès Péchier : après les arrêts cardiaques, la cour sur la piste du crime par hémorragie   

"L'empoisonneur" a-t-il voulu changer de méthode pour moins attirer l'attention? Au procès de l'ex-anesthésiste Frédéric Péchier, les assises du Doubs ont commencé jeudi 23 octobre 2025 à examiner deux cas qui dénotent parmi les 30 retenus au total : les patients concernés n'ont pas subi un arrêt cardiaque, mais une hémorragie massive.

Procès Péchier : l’ex-anesthésiste n’hésite pas à enfoncer l’une de ses collègues

Empoisonner des patients au bloc opératoire pour nuire à l'anesthésiste chargée de les endormir? "C'est délirant", a balayé mercredi 22 octobre 2025 devant la cour d'assises de Besançon l'accusé Frédéric Péchier, sans cacher pour autant son peu d'estime pour la collègue concernée.

Nicolas Sarkozy est arrivé à la prison où il sera incarcéré, une première historique

L'ancien président Nicolas Sarkozy a quitté mardi matin son domicile pour se rendre à la prison parisienne de la Santé pour y être incarcéré, près d'un mois après sa condamnation pour association de malfaiteurs dans le procès libyen, une détention inédite dans l'histoire de la République. Une demande de mise en liberté a d'ores et déjà été déposée par ses avocats.

Au procès Péchier, une anesthésiste “dévastée” par l’arrêt cardiaque de ses patients

Autrefois "pétillante", elle a quitté la clinique "dévastée" après l'empoisonnement présumé de sept de ses patients: le "lourd tribut" payé par une ancienne collègue de Frédéric Péchier, qu'il aurait en outre voulu évincer, a été au centre des débats lundi 20 octobre 2025 devant la cour d'assises du Doubs.

Disparues de l’A6 : le troisième homme suspecté du meurtre d’une adolescente en 1990 remis en liberté

Le troisième homme mis en examen pour le meurtre et le viol d'une adolescente de 13 ans en 1990 en Saône-et-Loire, l'une des affaires du dossier des disparues de l'A6, a été remis en liberté sous contrôle judiciaire, a indiqué lundi 20 octobre 2025 le parquet de Nanterre, sollicité par l'AFP.

Montbéliard : un an ferme pour des menaces contre un chroniqueur de CNews

Un homme de 29 ans, déjà condamné pour apologie du terrorisme, a écopé de deux ans de prison, dont un ferme, pour de multiples menaces adressées, via le réseau X, au chroniqueur de CNews Erik Tegnér, à qui il reprochait ses positions sur le conflit à Gaza, a indiqué mercredi 15 octobre 2025 à l'AFP le procureur de Montbéliard (Doubs).
 

Début du procès du braquage d’Avallon, l’un des plus gros du siècle

Quatorze hommes sont jugés depuis lundi 13 octobre 2025 devant les assises de Paris pour le braquage en 2015 de transporteurs de fonds sur une aire d'autoroute d'Avallon, en Bourgogne, avec un butin estimé à 9,5 millions d'euros raflé par un commando déterminé et parfaitement renseigné. 

Procès Péchier : l’accusé admet un nouvel empoisonnement mais dont il n’est pas responsable

L'empoisonnement est la seule explication possible à l'arrêt cardiaque suspect d'un patient au bloc opératoire en 2009, a admis lundi 13 octobre 2025 devant la cour d'assises du Doubs l'ex-anesthésiste Frédéric Péchier, qui a continué toutefois à nier fermement en avoir été à l'origine.

Procés Péchier : syndrome rarissime ou empoisonnement, une double énigme médicale à la barre

Syndrome rarissime, ou intervention malveillante ? La cour d'assises du Doubs, qui juge l'ancien anesthésiste Frédéric Péchier pour 30 empoisonnements, a remonté le temps jeudi 9 octobre 2025 pour tenter d'expliquer les arrêts cardiaques de deux patients en 2009 dans une clinique de Besançon.

Procès Péchier : “il n’y a pas de cas d’empoisonnement à la Polyclinique de Franche-Comté” selon l’anesthésiste

L'ex-anesthésiste Frédéric Péchier a contesté que trois arrêts cardiaques suspects survenus en 2009 à la Polyclinique de Franche-Comté, un établissement où il a exercé seulement six mois, aient été des empoisonnements, mardi 7 octobre 2025 devant la cour d'assises du Doubs.

Procès de Frédéric Péchier : un mois de procès et une défense fragilisée

Une défense ébranlée et un comportement abrupt à l'audience : après un mois de procès, l'ancien anesthésiste Frédéric Péchier clame toujours son innocence dans 30 cas d'empoisonnements de patients, dont 12 mortels. Cet homme de 53 ans est soupçonné d'avoir frelaté des poches de produits anesthésiants de patients âgés de 4 à 89 ans afin de provoquer un arrêt cardiaque, dans deux établissements de Besançon.

Procès Péchier : une “rescapée” témoigne au procès de l’ex-anesthésiste

"Je suis une rescapée de l'affaire Péchier", a témoigné vendredi 3 octobre 2025 devant la cour d'assises du Doubs, Bénédicte Boussard, l'une des 30 victimes d'empoisonnements présumés, dont 12 sont mortes, imputées à l'ex-anesthésiste.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 6.55C°
ciel dégagé
le 03/11 à 21h00
Vent
1.19 m/s
Pression
1026 hPa
Humidité
93 %