Saône-et-Loire : 30 ans requis pour la mort d'Anne-Sophie Girollet

Publié le 28/09/2016 - 11:57
Mis à jour le 28/09/2016 - 11:58

Une peine « minimale » de trente ans a été requise mercredi 28 septembre 2016 devant les assises de Saône-et-Loire contre Jacky Martin pour la séquestration et la mort de l’étudiante Anne-Sophie Girollet en 2005, des faits que l’accusé nie en bloc.

"Je vous demande de ne pas aller en dessous de trente ans de réclusion criminelle assortie d'une peine de sûreté de vingt ans", a lancé l'avocate générale Karine Malara, à l'adresse des jurés de la cour d'assises, à Chalon-sur-Saône, qui juge depuis le 13 septembre Jacky Martin. "Jacky Martin est un prédateur" pour l'avocate générale qui a fustigé "son attitude de déni" tout au long du procès.

Rappel des faits

Étudiante en troisième année de médecine à Lyon, Anne-Sophie Girollet, 20 ans, avait disparu le 19 mars 2005 après un gala de danse, à Mâcon. Le corps de la jeune fille, morte par suffocation, avait été retrouvé le 2 avril 2005, flottant dans la Saône. Sa voiture avait également été retrouvée
dans la Saône, non loin de là. Jacky Martin avait été interpellé sept ans après les faits après de nouvelles expertises sur les traces génétiques retrouvées dans la voiture de la jeune fille, l'homme étant inscrit au FNAEG (Fichier national automatisé des empreintes génétiques) pour divers vols, recels de voiture et violences.

"Moi, je n'ai pas de sang sur les mains"

Tout au long de l'instruction puis des débats devant la cour, M. Martin, 54 ans, a clamé son innocence. "Moi, je n'ai pas de sang sur les mains", avait-il insisté avec aplomb dès le premier jour de son procès. Mme Malara a estimé que les explications de l'accusé sur la présence de son ADN "ne tenaient pas debout". "Comment expliquer la présence de son ADN dans la voiture mais aussi sur les vêtements d'Anne-Sophie ?", interroge-t-elle. La veille, dans sa plaidoirie, l'avocate des parties civiles, Me Béatrice Saggio, avait rappelé que le "voeu unique" des parents de la victime "était de savoir ce qui était arrivé à leur enfant".

Le verdict est attendu en fin de journée.

(Source  : AFP)
Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Justice

Un maghrébin binational “n’a pas sa place en hauts-lieux” : un député ex-RN condamné

Le député Daniel Grenon (ex-RN) a été condamné à une amende de 3.000 euros, vendredi 2 mai 2025 à Sens (Yonne), pour avoir déclaré qu'un maghrébin binational n'avait "pas sa place dans les hauts-lieux". Le tribunal correctionnel a assorti la peine de dommages-intérêts de 1.500
euros pour chacune des trois parties civiles, le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap) de l'Yonne, la Ligue des droits de l'Homme (LDH) et la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra).

L’ancien maire de Besançon et sa directrice de cabinet convoqués devant le tribunal correctionnel de Besançon

Le parquet de Besançon a été saisi le 25 juillet 2024 d’un signalement de la procureure financière de la Chambre régionale des comptes de Bourgogne-Franche Comté. Ce signalement a été effectué à l’issue du contrôle des comptes et de la gestion de la commune de Besançon, qui a révélé des faits susceptibles, selon la procureure, de constituer une prise illégale d’intérêt et un détournement de fonds publics, annonce dans un communiqué en date du 18 avril 2025, Etienne Manteaux, le procureur de Besançon.

Quatre morts sur la route, des pneus de camion en cause : Goodyear soupçonné de dissimulation…

Deux entités du géant américain du pneumatique Goodyear sont convoquées devant un juge d'instruction de Besançon le 13 mai "en vue d'une éventuelle mise en examen", dans le cadre d'une enquête pour homicides involontaires, après des éclatements de pneus de camions à l'origine d'accidents mortels en France, a annoncé jeudi 17 avril 2025 le procureur de Besançon.

À la tête d’une entreprise de terrassement, il étend son domaine sans permis de construire

Un chef d’entreprise de 33 ans a installé son entreprise en 2014 entre son domicile située à La Chevillotte et la route amenant à Mamirolle dans une zone classée en zone agricole sur le plan local d’urbanisme… Il a continué ses travaux d’envergure jusqu’en 2024 malgré le refus du permis de construire en 2023. Il sera présenté devant le tribunal correctionnel de Besançon le 17 novembre 2025.

Avec 90.000 euros de rémunération annuelle, il ne payait ni charges sociales ni patronales…

Présenté jeudi 10 avril 2025 devant le parquet de Besançon, le chef d’entreprise des sociétés "Construction du Haut-Doubs" et "Rosema Invests" sera convoqué le 16 mai 2025 pour abus de confiance aggravés au préjudice de l’Urssaf dans le cadre des activités professionnelles. Au total, le chef d’entreprise n’a pas payé 1,6 million d’euros de charges sociales.

Procès au civil pour dénonciation calomnieuse : Jonathann Daval fixé en juin

La cour d'appel de Besançon décidera le 13 juin 2025 si Jonathann Daval, condamné à 25 ans de réclusion pour avoir tué son épouse Alexia, doit verser des dommages et intérêts à son ancienne belle-famille pour l'avoir injustement accusée du meurtre, a-t-elle annoncé vendredi 11 avril.

Scandale Number Wok à Pontarlier : les patrons menaient la grande vie avec des salariés étrangers dans le grenier

C’est une affaire hors norme que les autorités ont révélée ce jeudi 10 avril à Besançon. Le procureur de la République Étienne Manteaux, accompagné de Laurent Perraut, directeur interdépartemental de la police nationale du Doubs, et Patrick Le Barre, chef du service interdépartemental de la police aux frontières (SIPAF), a détaillé une enquête visant le couple dirigeant du restaurant Number Wok à Pontarlier.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 6.58
peu nuageux
le 23/05 à 03h00
Vent
0.27 m/s
Pression
1018 hPa
Humidité
94 %