Trois ans de prison pour avoir poignardé la chienne de sa fille

Publié le 30/06/2020 - 08:39
Mis à jour le 30/06/2020 - 08:39

Le tribunal de Chalon-sur-Saône a condamné lundi 29 juin 2020 à 36 mois de prison, dont huit avec sursis, un homme reconnu coupable d’avoir poignardé la chienne de sa fille avant de la jeter par la fenêtre, a-t-on appris de source judiciaire.

©Alexane Alfaro ©
©Alexane Alfaro ©

L'homme, un père de famille de 45 ans, a également été condamné à une interdiction à vie de détenir un animal. Il comparaissait pour "actes de cruauté et sévices graves envers un animal domestique", a-t-on précisé de même source.

Le 15 avril dernier au Creusot (Saône-et-Loire), il avait poignardé de multiples coups de couteaux, sous l'emprise de l'alcool et de stupéfiants, la chienne de sa fille avant de la jeter par la fenêtre du troisième étage. La chienne n'était pas morte sur le coup et s'était traînée sur plusieurs mètres avant de succomber. Des voisins, témoins, avaient alerté la police qui avait placé le père en garde à vue.

Le prévenu, déjà connu des services de police, avait déjà été condamné pour actes de cruauté envers des animaux. Il avait tué en 2010 le chien de son fils avec un tournevis puis, en 2015, des canaris. Mais il ne s'était pas vu infliger d'interdiction de détenir un animal. Il risquait jusqu'à 2 ans de prison et 30 000 EUR d'amende.

L'association Stéphane Lamart "Pour la défense des droits des animaux", s'était constituée partie civile, ainsi que la Société nationale de défense des animaux. "On ne peut que se féliciter de cette décision qui est exemplaire", a déclaré l'avocat des associations, Patrice Grillon.

(AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Justice

Disparues de l’A6 : le troisième homme suspecté du meurtre d’une adolescente en 1990 remis en liberté

Le troisième homme mis en examen pour le meurtre et le viol d'une adolescente de 13 ans en 1990 en Saône-et-Loire, l'une des affaires du dossier des disparues de l'A6, a été remis en liberté sous contrôle judiciaire, a indiqué lundi 20 octobre 2025 le parquet de Nanterre, sollicité par l'AFP.

Montbéliard : un an ferme pour des menaces contre un chroniqueur de CNews

Un homme de 29 ans, déjà condamné pour apologie du terrorisme, a écopé de deux ans de prison, dont un ferme, pour de multiples menaces adressées, via le réseau X, au chroniqueur de CNews Erik Tegnér, à qui il reprochait ses positions sur le conflit à Gaza, a indiqué mercredi 15 octobre 2025 à l'AFP le procureur de Montbéliard (Doubs).
 

Procès Péchier : l’accusé admet un nouvel empoisonnement mais dont il n’est pas responsable

L'empoisonnement est la seule explication possible à l'arrêt cardiaque suspect d'un patient au bloc opératoire en 2009, a admis lundi 13 octobre 2025 devant la cour d'assises du Doubs l'ex-anesthésiste Frédéric Péchier, qui a continué toutefois à nier fermement en avoir été à l'origine.

Procés Péchier : syndrome rarissime ou empoisonnement, une double énigme médicale à la barre

Syndrome rarissime, ou intervention malveillante ? La cour d'assises du Doubs, qui juge l'ancien anesthésiste Frédéric Péchier pour 30 empoisonnements, a remonté le temps jeudi 9 octobre 2025 pour tenter d'expliquer les arrêts cardiaques de deux patients en 2009 dans une clinique de Besançon.

Procès Péchier : “il n’y a pas de cas d’empoisonnement à la Polyclinique de Franche-Comté” selon l’anesthésiste

L'ex-anesthésiste Frédéric Péchier a contesté que trois arrêts cardiaques suspects survenus en 2009 à la Polyclinique de Franche-Comté, un établissement où il a exercé seulement six mois, aient été des empoisonnements, mardi 7 octobre 2025 devant la cour d'assises du Doubs.

Procès de Frédéric Péchier : un mois de procès et une défense fragilisée

Une défense ébranlée et un comportement abrupt à l'audience : après un mois de procès, l'ancien anesthésiste Frédéric Péchier clame toujours son innocence dans 30 cas d'empoisonnements de patients, dont 12 mortels. Cet homme de 53 ans est soupçonné d'avoir frelaté des poches de produits anesthésiants de patients âgés de 4 à 89 ans afin de provoquer un arrêt cardiaque, dans deux établissements de Besançon.

Procès Péchier : la série noire de 2009 qui aurait dû alerter…

L'ex-anesthésiste Frédéric Péchier, jugé à Besançon pour 30 empoisonnements de patients, dont 12 mortels, commis avant 2017, aurait-il pu être mis en cause dès 2009 ? La question était au coeur des débats jeudi 2 octobre 2025 devant la cour d'assises, où d'anciens collègues ont raconté leur désarroi face à une série noire de trois arrêts cardiaques inexpliqués.

Prison avec sursis requise contre Jean-Louis Fousseret, ancien maire de Besançon

Huit mois de prison avec sursis ont été requis mercredi 1er octobre 2025 à l'encontre de Jean-Louis Fousseret, maire de Besançon de 2001 à 2020, et un an avec sursis contre sa collaboratrice de cabinet, Alexandra Cordier, jugés pour détournements de fonds publics et prise illégale d'intérêt.  

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 12.1
légère pluie
le 21/10 à 03h00
Vent
5.4 m/s
Pression
1004 hPa
Humidité
91 %