Un faux Gainsbourg aux assises des Vosges pour avoir poignardé un faux Johnny

Publié le 14/06/2013 - 17:07
Mis à jour le 14/06/2013 - 17:07


A Epinal un sosie de Serge Gainsbourg comparaît pour avoir poignardé son voisin, sosie de Johnny Hallyday, lors d’une dispute sur leurs talents artistiques respectifs en juillet 2011

"Je reconnais le coup de couteau mais je n'avais pas l'intention de tuer" a déclaré à l'ouverture de l'audience l'accusé, Denis Colnot dans le civil, 48 ans, cheveux courts grisonnants, regard creux et bras croisés. Il encourt trente ans de réclusion criminelle.

Sur le banc des parties civiles était assis le sosie de Johnny Hallyday, sa victime, alias Michel P., front dégarni, nuque longue, aux faux airs de Léo Ferré.

Les deux sosies, habitués à s'affronter lors de concours d'imitateurs dans la région, se vouaient depuis plusieurs années une rancune tenace et s'envoyaient régulièrement des messages d'insultes.

Le ton était monté le 23 juillet 2011, lorsque "Johnny" a tondu la pelouse dans la résidence où les deux sosies habitent, dans un quartier populaire d'Epinal.

Gainsbourg", de son balcon, l'avait invectivé, puis était sorti de son appartement avec un couteau de cuisine qu'il avait planté dans la gorge de"Johnny", à quelques millimètres de la carotide.

Lors de ses auditions, le faux Gainsbourg a expliqué qu'il ne supportait plus les humiliations répétées de "Johnny", qui le traitait de "cas social".

Le faux Johnny avait estimé, pour sa part, que son rival ne supportait pas de perdre systématiquement lors des concours de sosies auxquels ils s'adonnaient et que son geste avait été guidé par la jalousie. Le verdict est attendu lundi soir.

Source : AFP

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Justice

Le tribunal administratif de Besançon rejette la demande de suspension en urgence des travaux à l’aéroport de Dole-Tavaux

Le juge des référés du tribunal administratif de Besançon a rejeté ce mercredi 28 mai le référé-liberté déposé par plusieurs associations environnementales visant à suspendre les travaux de réfection de l’aéroport de Dole-Tavaux. Le tribunal a estimé que ni une atteinte grave à une liberté fondamentale ni une urgence suffisante ne pouvaient être retenues dans cette affaire.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 21.55
légère pluie
le 01/07 à 00h00
Vent
2.08 m/s
Pression
1017 hPa
Humidité
84 %