Un nouveau conseil d’administration pour l’ARS Bourgogne-Franche-Comté

Publié le 14/03/2024 - 17:02
Mis à jour le 14/03/2024 - 16:01

Renforcer la coordination entre les interventions des ARS et des élus locaux pour améliorer l’efficacité des politiques de santé sur les territoires : tels sont les objectifs de la loi 3DS, qui a transformé les conseils de surveillance des ARS en conseils d’administration. Le premier CA de l’ARS Bourgogne-Franche-Comté a été installé le 8 mars 2024, à Dijon.

 © ARS BFC
© ARS BFC

Loi 3DS - Différenciation, décentralisation, déconcentration et simplification. Les 8 et 9 février 2022, la loi 3DS a été adoptée par l'Assemblée nationale et le Sénat. Elle comporte une série de mesures pour répondre aux besoins des collectivités locales et simplifier leur action publique.

Le conseil d’administration de l’ARS Bourgogne-Franche-Comté installé le vendredi dernier au siège de l’Agence à Dijon, compte quatre vice-présidents, qui assistent désormais le préfet de région dans le pilotage de l’instance.

Trois de ces vice-présidents sont désignés parmi les représentants des collectivités territoriales, dont deux sont d’ores et déjà connus : Françoise Tenenbaum, nommée par la présidente du conseil régional et Patrick Genre, mandaté par l’Association des maires de France (AMF). Le troisième vice-président reste en cours de désignation par l’Association des départements de France (ADF). Le quatrième vice-président est issu du collège des représentants des organismes d’Assurance maladie. Il s’agit de Dominique Bossong, président de la MSA Bourgogne.

Deux parlementaires ont par ailleurs désormais voix consultative au sein du conseil : le député Didier Martin (première circonscription de la Côte-d’Or) et la sénatrice de la Nièvre, Nadia Sollogoub.

En dehors de ces modifications dans la composition du conseil, le nombre des collèges (5) et leur composition restent identiques.

Des évolutions introduites par la loi 

L’évolution de la gouvernance correspond aux enjeux de la territorialisation de la politique de santé en région. Votée après la crise sanitaire, la loi 3DS du 22 février 2022 a pour objectif d’améliorer la coordination entre les interventions respectives des ARS et des collectivités locales. 

La loi a également confié de nouvelles missions au conseil d’administration. En période d’état d’urgence sanitaire, il se réunit au moins une fois par mois pour se tenir informé de l'évolution de la situation et des décisions prises par la direction de l'agence. 

Sur proposition du directeur général de l’ARS, il fixe les grandes orientations de la politique menée s’agissant de la conclusion et de l'exécution de conventions avec les collectivités territoriales pour la mise en œuvre du Projet Régional de Santé (PRS). Le CA doit aussi avoir connaissance d’un état des lieux régulier de la désertification médicale.

Fonds d’intervention Régional

Les autres missions étaient déjà assurées par le conseil de surveillance et notamment l’approbation du budget de l’agence et de son Fonds d’intervention Régional (FIR), principal levier de financement territorialisé des dépenses de santé.

En 2023, un peu de plus de 227 millions d’euros ont ainsi été alloués au financement de près de 1.200 projets en Bourgogne-Franche-Comté.

Priorités : la promotion de la santé (prévention et la santé environnementale) ; l’accès aux soins (ressources humaines du système de santé, organisation de la permanence des soins, des soins non programmés, soutien à l’offre de soins de premier recours ...) ; l’efficience du système de santé (qualité et pertinence des soins, transformation des organisations) ; l’innovation en santé (déploiement de la télémédecine et des services d’appui à la coordination…)

Poursuivant la logique de territorialisation de l’action de l’ARS, un nouveau fonds, le Fonds d’intervention territorial, est créé en 2024 permettant aux directions territoriales de l’Agence de piloter directement le financement des actions engagées à la suite du CNR Santé (Conseil National de la Refondation), dans le cadre des contrats locaux de santé, de l’exercice coordonné, des projets territoriaux en santé mentale ou du plan pour l’attractivité des métiers de santé.

(Communiqué)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Politique

“Besançon vivante, juste et humaine” : Anne Vignot lance sa campagne pour les municipales 2026

La maire sortante Anne Vignot (Europe Écologie – Les Verts) a officiellement lancé, mercredi 12 novembre 2025 à la Maison du peuple, rue Battant à Besançon, sa campagne pour les élections municipales de 2026. Entourée de représentant(e)s de huit formations de gauche et écologistes, la candidate a présenté une "liste d’union" placée sous le slogan : "Besançon, vivante, juste et humaine."

Le sénateur Olivier Rietmann veut renforcer la lutte contre les retards de paiement

Olivier Rietmann, sénateur LR de la Haute-Saône et président de la délégation sénatoriale aux entreprises, a déposé une proposition de loi le 12 novembre 2025 visant à réduire les retards de paiement entre entreprises et acteurs publics. L’objectif affiché : lutter contre les défaillances d’entreprises, dont le nombre devrait atteindre 69.000 en 2025.

Le RN veut interdire un concert en faveur d’Urgence Palestine, sous le coup d’une procédure de dissolution

Le Rassemblement national a interpellé le Préfet du Jura à propos de la tenue d’un concert organisé à Arbois mardi 11 novembre. Selon le communiqué diffusé par les élus du parti, l’évènement est porté par "des collectifs d’extrême-gauche" et les fonds récoltés doivent être reversés à l’association Urgence Palestine.

Municipales 2026 : le Parti communiste reste avec Anne Vignot et déterminé à unir la gauche

Réuni ce samedi 8 novembre, le Parti communiste français - section de Besançon a largement voté en faveur d’une nouvelle alliance avec la liste menée par la maire sortante Anne Vignot (EELV) pour les élections municipales de 2026. Le résultat du vote interne est sans appel : 97,93 % des 90 votants ont approuvé cette reconduction de l’union.

Municipales 2026 à Besançon : le Parti radical de gauche rejoint la liste de Jean-Sébastien Leuba

Après avoir soutenu Nicolas Bodin, candidat dissident du Parti socialiste, le Parti radical de gauche s’est finalement rallié au collectif Besançon Forte et Solidaire, conduit par Jean-Sébastien Leuba, a-t-on appris dans un communiqué du 6 novembre 2025. Ce rassemblement regroupe désormais des membres de la société civile, CAP21, Place publique, le Parti socialiste et le Parti radical de gauche.

Sécurité et narcotrafic : Jérôme Durain embarque les Régions à prendre part aux réflexions nationales

À l'occasion du 21e Congrès des Régions de France, le conseil des régions a annoncé la création d'un groupe de travail consacré aux questions de sécurité et de prévention. Tandis qu'elles n'ont pas la compétence de la sécurité, elles souhaitent mlagré tout renforcer leur place dans la réflexion nationale sur ces sujets. Cette nouvelle instance sera présidée par Jérôme Durain, président de la Région Bourgogne Franche-Comté, lui qui était surnommé 'Monsieur Narcotrafic' lorsqu'il était sénateur.

Budget de l’Éducation nationale 2026 : Laurent Croizier plaide pour une école “stable et sereine”

Lors de l’audition du ministre de l’Éducation nationale Édouard Geffray, le député du Doubs Laurent Croizier (groupe Démocrate) a présenté les priorités de son groupe concernant les crédits de la mission ”Enseignement scolaire” du projet de loi de finances pour 2026.

Eaux pluviales : Grand Besançon Métropole veut préparer le territoire aux orages de demain

Après deux années d’étude, Anne Vignot, présidente de Grand Besançon Métropole et Christophe Lime, vice-président en charge de l’Eau et de l’Assainissement, soumettront au débat communautaire ce jeudi 6 novembre 2025, un document stratégique sur la gestion des eaux de pluie. Objectif : anticiper les effets du changement climatique et mieux encadrer l’urbanisation.

Jean-Louis Fousseret et Alexandra Cordier relaxés par le tribunal correctionnel de Besançon

Le parquet de Besançon avait été saisi en juillet 2024 d’un signalement de la procureure financière de la Chambre régionale des comptes de Bourgogne-Franche Comté. Ce signalement a été effectué à l’issue du contrôle des comptes et de la gestion de la commune de Besançon, qui a révélé des faits susceptibles, selon la procureure, de constituer une prise illégale d’intérêt et un détournement de fonds publics. Le tribunal correctionnel de Besançon a relaxé Alexandra Cordier et Jean-Louis Fousseret ce 5 novembre 2025.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 10.06
couvert
le 15/11 à 00h00
Vent
3.41 m/s
Pression
1010 hPa
Humidité
82 %