Un oligarque russe poursuit Crédit Suisse

Publié le 19/06/2022 - 10:49
Mis à jour le 19/06/2022 - 10:49

L'oligarque russe Vitaly Malkin poursuit Crédit Suisse pour des pertes de 500 millions de francs suisses (491 millions d'euros) qu'un ancien conseiller financier de la banque lui aurait fait subir, selon le journal dominical Sonntagzeitung.

© crédit suisse ©
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"Crédit Suisse rejette toutes les allégations", a indiqué la banque à l'AFP. L'article de la Sonntagzeitung affirme que M. Malkin, domicilié à Monaco et ancien partenaire commercial du milliardaire et ancien Premier ministre géorgien Bidzina Ivanichvili, a mandaté le cabinet américain Quinn Emanuel pour poursuivre Credit Suisse dans cette affaire qui concerne l'ancien conseiller Patrice Lescaudron.

Ce conseiller, qui travaillait à Genève, a été licencié en 2015 par Credit Suisse selon les médias. Poursuivi par la justice genevoise, il a été condamné en 2018 à cinq ans d'emprisonnement et s'est suicidé en 2020.

"Credit Suisse a été reconnu comme étant la partie lésée par toutes les autorités pénales saisies de cette affaire"

Cette nouvelle affaire surgit alors que M. Ivanichvili vient d'obtenir gain de cause aux Bermudes dans une affaire au coeur de laquelle se trouvait également M. Lescaudron.

Fin mars, un juge de la Cour Suprême des Bermudes a estimé que M.Ivanichvili avait subi un manque à gagner de 553 millions de dollars dans des placements effectués via une filiale de Crédit Suisse aux Bermudes en raison de la mauvaise gestion de ce conseiller financier.

Crédit Suisse a annoncé son intention de faire appel. Sur le plan judiciaire, l'affaire Patrice Lescaudron n'est pas encore close. A la suite du décès de l'ancien conseiller, le ministère public a ouvert une procédure disjointe contre la banque, a révélé cette semaine l'agence de presse économique suisse AWP.

De son côté, Credit Suisse a indiqué dimanche à l'AFP que la banque estimait que son ancien employé avait agi seul.   "Toutes les enquêtes menées dans cette affaire depuis 2015 par la banque, la Finma (l'autorité de surveillance des marchés et du secteur bancaire suisse, NDLR) et les autorités pénales ont montré que l'ancien conseiller à la clientèle n'a(vait) pas été aidé par d'autres collaborateurs dans ses activités criminelles", a souligné le groupe suisse.

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