Hospitalisé après les faits, le fonctionnaire "aurait pu perdre la vie en accomplissant sa mission : protéger la nôtre", déclare Ludovic Fagaut, président du groupe d’opposition au conseil municipal. Il affirme apporter "tout [son] soutien, ainsi qu’à l’ensemble des forces de l’ordre et des sapeurs-pompiers qui, chaque jour, assurent la sécurité de nos concitoyens dans des conditions de plus en plus dangereuses".
Dans son communiqué, Ludovic Fagaut dresse un constat préoccupant de la situation sécuritaire à Besançon. Il évoque notamment le trafic de stupéfiants, les violences, et l’usage d’armes à feu, affirmant que la ville "n’échappe plus à cette insécurité quotidienne". Il cite en exemple un incident récent : "Il y a quelques jours encore, un individu tentait d’ouvrir le feu sur un passant en pleine rue."
"Les Bisontines et les Bisontins ont le droit de vivre en sécurité"
"Dans quel monde vit-on ?", interroge-t-il, appelant à une réaction rapide des autorités locales. "Les Bisontines et les Bisontins ont le droit de vivre en sécurité", affirme-t-il, qualifiant le climat actuel de "violences et d’impunité" et dénonçant "un mandat municipal dépassé, incapable de répondre à ces enjeux".
Le conseiller municipal insiste sur la nécessité d’un retour à l’ordre républicain : "La loi, rien que la loi. L’autorité doit être rétablie." Il plaide pour "un déploiement renforcé et rapide de la vidéoprotection à Besançon", estimant que "les Bisontins attendent des actes".
En conclusion, Ludovic Fagaut affirme que son groupe reste "pleinement mobilisé pour que Besançon retrouve la sérénité qu’elle mérite", ajoutant : "Notre ville doit être protégée pour être apaisée."