Violences conjugales : déposer plainte dans les maisons des femmes sera bientôt possible

Publié le 23/05/2023 - 08:29
Mis à jour le 23/05/2023 - 08:53

Ce lundi 22 mai 2023, Eric Dupond-Moretti, ministre de la Justice, Isabelle Lonvis-Rome, ministre déléguée chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Égalité des chances, Dominique Faure, ministre déléguée chargée des collectivités territoriales et de la ruralité, Agnès Firmin Le Bodo, ministre déléguée chargée des Professions de santé et de l’Organisation territoriale, se sont rendues à la "Maison des Femmes" de Seine-Saint-Denis pour signer la convention visant à l’amélioration de l’accueil et de la prise de plainte des femmes victimes de violences au sein des maisons des femmes.

L’égalité entre les femmes et les hommes est, pour la seconde fois consécutive, la grande cause du quinquennat du président de la République. Dans ce cadre, la lutte contre les violences intrafamiliales, sexuelles ou sexistes, véritables fléaux de société, font partie des priorités gouvernementales. Pour rappel, en 2021 les services de police et les unités de gendarmerie ont comptabilisé 208 000 victimes de violences commises par leur partenaire ou ex-partenaire.

Pour mieux prendre en compte ce type de plaintes et accompagner les victimes dans de meilleures conditions, lors de la présentation du plan interministériel pour l’égalité entre les femmes et les hommes présenté le 8 mars, la Première ministre a annoncé le doublement du nombre de Maisons des femmes à horizon 2025. Ces structures, adossées à des centres hospitaliers, ont vocation à accueillir les femmes victimes de violences en les prenant en charge de manière pluridisciplinaire. On en dénombre actuellement 56 en activité aujourd’hui (environ trois par région).

Une prise de plainte en mobilité

La convention signée lundi 22 mai à la Maison des Femmes de Seine-Saint-Denis vise à l’amélioration de l’accueil et de l’accompagnement des victimes de violences intrafamiliales, sexuelles ou sexistes, à travers la mise en place d’un dispositif de prise de plainte en mobilité. Le principal objectif est de faciliter le dépôt de plainte en évitant à la victime un déplacement, notamment lorsque son état physique ou psychique ne le permet pas. "Le développement de cette logique « d’aller-vers » est un levier important pour permettre le dépôt de plainte sur site", indique le gouvernement.

Cela s’inscrit dans le cadre et la logique des actions du gouvernement mises en place pour lutter contre les violences faites aux femmes : formation des policiers, des gendarmes, du personnel judiciaire à la prise en charge de ces victimes de violences, développement des dispositifs proposant de répondre de façon dématérialisée par "tchat" aux questions des victimes ainsi que des accueils, auditions et dépôts de plainte "hors les services" (milieu hospitalier, mairie, visio-plainte).

Un local adapté pour le dépôt de plainte dans les Maison des femmes

La Maison des Femmes de Saint-Denis a pour ambition de promouvoir sur le territoire national un réseau d’établissements similaires à celui de Saint-Denis, dit "collectif Re#Start" gouverné par des principes de fonctionnement et des valeurs prévus par une convention de partenariat et un référentiel auxquels chacune des structures médico-sociales devra adhérer. Chaque structure s’engage ainsi à mettre en place en son sein un local adapté permettant le recueil des plaintes par les policiers et les gendarmes, comme le prévoit la convention signée aujourd’hui.

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Social

À Besançon, la boutique Lush veut récolter des fonds pour une action solidaire

Samedi 30 mars 2024, la boutique Lush de Besançon organise un nouvel événement Charity Pot afin de récolter des fonds pour l'association bisontine L'Ami de Pain. Pendant cette journée, toutes les ventes de la gamme Charity Pot (hors TVA) effectuées dans la boutique, seront reversées à cette association qui lutte contre l’exclusion des personnes en précarité et de leurs animaux.

Pouvoir d’achats, accès aux soins, précarité… : une centaine de retraité(e)s mobilisés à Besançon

VIDÉO • Sous l’impulsion d’un mouvement national, une centaine de retrait(é)es de la CGT, de FO UCR, de la CFTC, du FSU, de Solidaires, de LSR, d’Ensemble Solidaires, du CFE-CGC et de la fonction publique ont manifesté mardi 26 mars 2024 place Pasteur à Besançon. Objectif : dénoncer les promesses non tenues du président de la République et les difficultés quotidiennes de nombreux retraité(e)s.

Pupilles de la nation : des aides financières pour les personnes mineures et majeures

Depuis la Première Guerre mondiale, les pupilles de la nation et orphelins de guerre bénéficient du soutien matériel et moral de l’Etat, mais certains d'entre eux ignorent que leur statut, reconnu à vie, leur accorde des droits, selon l’Office national des combattants et des victimes de guerre dans un communiqué du mois de mars 2024.

Grève dans la fonction publique : 320 personnes mobilisées à Besançon (syndicat)

Les organisations syndicales FSU, Unsa, SGEN-CFDT, CGT, Sud et FO sont mobilisées aux quatre coins de la France mardi 19 mars 2024 pour défendre les droits de la fonction publique d’Etat, territoriale et hospitalière. À Besançon, le rendez-vous était donné à 10h30 devant la préfecture du Doubs. 320 personnes composent le cortège selon le syndicat CFDT Santé Sociaux du Doubs.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 8.11
légère pluie
le 28/03 à 9h00
Vent
7.26 m/s
Pression
997 hPa
Humidité
77 %