L’AMEB se "félicite" de cette "prise de position forte" de l’université de Franche-Comté. Depuis la mise en échec de l'AKP aux élections de juin 2015, le gouvernement turc mene une répression forte contre la population kurde et contre toute autre opposition (démocrates, militants syndicaux et des droits des LGBT, défenseurs des droits de l’Homme, avocats, universitaires pour la Paix, journalistes,…). En janvier 2016, alors que plus d’un millier d’universitaires, de chercheurs et d’intellectuels en Turquie avaient signé une pétition demandant l’arrêt des massacres à l’encontre de la population kurde, la plupart avait ensuite fait l’objet de poursuites judiciaires et plusieurs dizaines d’entre eux avaient été arrêtés ou destitués. En tout ce sont plus de 50 000 fonctionnaires qui ont été arrêtés après le coup d’état orchestré contre le gouvernement Erdogan.
A noter que quelques jours plus tôt c’était au tour du conseil de gestion de la faculté de lettres et des sciences humaines d'adopter une motion similaire.