Pour la secrétaire générale adjointe des Républicains, déléguée à l’éducation, les nouveaux programmes "sèment la confusion et portent atteinte à la langue française dont ils compromettent la compréhension." Les récentes réformes de la grammaire "participent à un nivellement par le bas, dont les victimes sont les enfants les plus fragiles". Elle cite quelques chiffres montrant que le niveau d’orthographe baisse en continu depuis 1987, tendance qui s’accentue depuis 2015.
"Les exemples récents, notamment sur Twitter, montrent que le plus haut niveau de l’État n’est pas irréprochable en la matière. Ce gouvernement aura décidément fait beaucoup de dégâts dans l’Éducation nationale et il y a urgence à renouer avec l’exigence."
La députée du Doubs propose, à ce titre, "une solide instruction et une formation adaptée, particulièrement en primaire", ainsi qu’une revalorisation de la fonction d’enseignants. Elle rappelle que François Fillon propose de rendre la scolarité obligatoire dès 5 ans, "ce qui donnera aux enfants une année supplémentaire pour l’apprentissage de la lecture. En primaire, la priorité absolue sera donnée à l’enseignement des savoirs fondamentaux dont la maîtrise sera soigneusement évaluée, continue-t-elle. Au collège, l’enseignement des matières socles sera restauré. Les enseignements pratiques interdisciplinaires seront supprimés afin de rétablir des horaires complets, notamment en français, mathématiques, histoire-géographie et sciences."