ArcelorMittal : la CGT demande la reprise des négociations sur deux tréfileries

Publié le 28/01/2019 - 13:10
Mis à jour le 28/01/2019 - 15:00

La CGT Métallurgie a demandé la relance des négociations pour qu’« aboutisse » le projet « initial » de reprise par le groupe franco-belge Altifort des deux usines de fil d’acier du géant mondial ArcelorMittal situées à Commercy (Meuse) et Sainte-Colombe-sur-Seine (Côte-d’Or).

© Arcelor Mittal Sainte-Colombe-sur-Seine  ©
© Arcelor Mittal Sainte-Colombe-sur-Seine ©

Ces deux tréfileries, souligne la CGT dans un communiqué, « sont deux débouchés importants pour l’aciérie d’Ascoval » de Saint-Saulve (Nord), dont la reprise par Altifort a été validée en décembre. « Alors que (le PDG d’ArcelorMittal) Lakshmi Mittal a été reçu le 21 janvier dernier à Versailles par Emmanuel Macron, la CGT appelle le gouvernement à intervenir et à interférer auprès du groupe », ajoute la fédération de la métallurgie, qui a alerté jeudi « par courrier » le ministre de l’Economie Bruno Le Maire.

ArcelorMittal avait annoncé jeudi 24 janvier 2019  « l’échec des discussions avec Altifort pour la finalisation de la reprise » des deux tréfileries, sans en préciser les raisons. Le leader mondial de la sidérurgie avait ajouté qu’il allait « reprendre contact avec d’autres repreneurs potentiels ». Altifort avait de son côté indiqué qu’il maintenait son offre, en jugeant que les négociations pouvaient encore aboutir.

Selon la CGT, « les tensions, dans ces négociations, concernent l’indemnité de remise en état des outils de production » réclamée par Altifort à ArcelorMittal. « Une indemnité légitime étant donné la carence d’investissement ces dernières années par le groupe dans ces deux sites », juge le syndicat, qui déplore l’abandon d’un projet de reprise « parfaitement engagé ».

Pour reprendre ces deux sites, qui produisent des fils d’acier pour l’industrie, ArcelorMittal va désormais négocier avec « un fonds de pension », qui « ne reprendrait pas tout le périmètre, ni par conséquent tous les emplois », affirme la CGT.

C’est en 2017 qu’ArcelorMittal avait mis en vente les usines de Commercy (69 salariés) et Sainte-Colombe-sur-Seine (42 salariés), qui sont déficitaires. En septembre dernier, le comité central d’entreprise du groupe avait émis un avis favorable au projet de reprise d’Altifort, qui préservait ces 111 emplois et prévoyait un investissement de 6 millions d’euros.

Ces deux tréfileries figurent parmi les plus anciennes usines métallurgiques de France.

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Economie

Le taux de chômage en hausse de 0,7 % en Bourgogne-Franche-Comté

Selon une note diffusée le 25 avril 2024 par l’Insee, institut national de la statistique et des études économiques, le taux de chômage en Bourgogne-Franche-Comté a augmenté de 0,7% sur le premier trimestre de l’année pour la catégorie A, et donc tenus de rechercher un emploi et sans activité.

Plateforme Easydis à Besançon “nous n’avons pas annoncé la fermeture du site”

Suite à un article paru chez nos confrères de France Bleu Besançon, ce mercredi 24 avril 2024 expliquant que la plateforme logistique d’Easydis à Besançon allait fermer ses portes en septembre prochain (sauf si l'entreprise trouve repreneur), nous avons contacté une porte-parole du Groupe Casino. Cette dernière nous a affirmé "qu’à aucun moment" il n’avait été décidé et dit aux salariés que le site allait fermer…

Casino JOA Besançon : plus de 721.000 € remportés en moins d’un mois

Le mois d’avril a apparemment porté chance à quelques joueurs du casino Joa de Besançon. L’établissement informe qu’entre le 1er et le 21 avril 2024, 721.275 € de jackpots ont été payés aux clients ayant eu la main chanceuse sur les machines à sous ou jeux électroniques (roulette anglaise électronique ou black jack électronique). 

La Bourgogne-Franche-Comté, première “région microtechnique” de France, présente au SIAMS de Moutier

Du 16 au 19 avril 2024, à l’occasion du Salon de la chaîne de production des microtechniques (SIAMS), grand rendez-vous de la filière de l’industrie des microtechniques, la Bourgogne-Franche-Comté était présente avec un pavillon régional dédié, en collaboration avec la CCI BFC.

Numérique : la Région Bourgogne Franche se mobilise pour tous les territoires

PUBLI-INFO • Le numérique fait partie intégrante de nos vies. La technologie bouleverse les modèles économiques, les pratiques de consommation, l’accès à l’information et à la culture, les modes de travail et d’apprentissage et les relations sociales. Pour la Région, la numérisation de l’économie, de la société et des territoires est porteuse d’opportunités : nouveaux services, développement économique, emplois, dynamique rurale, préservation de l’environnement…

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 5.45
légère pluie
le 26/04 à 3h00
Vent
1.14 m/s
Pression
1007 hPa
Humidité
85 %