Les importantes précipitations du mois de juin et des premières semaines de juillet ont eu un effet positif sur la qualité de l’air en Bourgogne-Franche-Comté.
Une qualité de l’air essentiellement "bonne ou moyenne"
À l’échelle régionale, Atmo classe en six indices la qualité de l’air (bonne, moyenne, dégradée, mauvaise, très mauvaise, extrêmement mauvaise).
Sur la période d’un mois cet été (du 15 juin au 15 juillet), ce sont les indices "bon" et "moyen" qui sont essentiellement apparus sur les relevés. ».
L’indice "dégradé" a été enregistré seulement quatre fois sur Besançon, deux fois sur Lons-le-Saunier et aucune fois sur les 12 autres agglomérations pour lesquelles l’indice Atmo est diffusé quotidiennement. Les indices supérieurs ("mauvais", "très mauvais" et "extrêmement mauvais") n’ont pas été atteints.
Comment en est-on arrivé à un tel résultat ?
Après avoir comparé ces relevés avec les trois dernières années, il s’avère que l’année 2021 est celle qui enregistre les niveaux les plus bas, avec 56 µg/m3 contre 65 en 2020 et 87 en 2019.
"Ce phénomène trouve une partie de son explication dans les conditions météorologiques de cette période. Les prévisionnistes de la qualité de l’air évoquent le -"lessivage"- de l’atmosphère lorsque les précipitations abaissent les niveaux de polluant atmosphérique", explique Atmo.
Pour ce qui est du reste de la saison estivale, l’association en charge de la surveillance de l’air prévoit des "périodes instables" : "la saison estivale devrait rester assez perturbée. Des périodes de temps instable alterneront avec de belles embellies et des conditions agréables… mais jamais très durables. De quoi limiter les niveaux de polluants dans l’atmosphère, en premier lieu les niveaux d’ozone, si ces prévisions étaient effectivement maintenues".