Cette commission, composée de membres de toutes tendances politiques, a été installée suite à la proposition de résolution UDI de Thierry Benoit.
Elle s’attachera, 18 ans après la loi Robien à aménagement du temps de travail et 16 ans après les premières lois Aubry, à proposer une évaluation sereine et transversale de ces dispositifs, au regard notamment des différents secteurs dans lesquels ils ont été appliqués.
"Aujourd’hui, le travail est partagé entre ceux qui n’en ont pas, ceux qui travaillent trop (la durée réelle d’un temps plein en France est supérieur à 39h selon l’INSEE), au milieu desquels se trouvent ceux qui travaillent à temps partiel", souligne Barbara Romagnan dans un communiqué.
"Cela n’est pas sans impact sur les arrêts maladie, l’absentéisme, la qualité et donc sur la productivité et les comptes sociaux. Or en plus d’induire de la souffrance du côté de ceux qui ne travaillent pas ou pas assez et du côté de ceux qui travaillent trop, ce partage du temps de travail n’a pas été débattu devant les citoyens", ajoute-t-elle.
Selon la députée PS, "en cette période de chômage de masse, cette commission d’enquête constitue une excellente occasion de faire de la réduction du temps de travail un outil de réflexion pour la baisse du chômage, permettant un rapport au travail amélioré pour le plus grand nombre, et une opportunité d’amélioration de la vie de nos concitoyens".