Condamné à 7 ans de prison pour avoir transmis le sida à un partenaire

Publié le 11/04/2014 - 14:54
Mis à jour le 11/04/2014 - 15:02

Un ressortissant suisse a été condamné à 7 ans de prison ferme par le tribunal correctionnel de Montbéliard (Doubs) pour avoir consciemment transmis le virus du sida à son ancien compagnon français, a indiqué ce vendredi 11 avril 2014 une source judiciaire.

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Un mandat d'arrêt international a été délivré à l'encontre de Beat Wey, 53 ans, qui ne s'est pas présenté à son procès jeudi, a indiqué le vice-procureur de Montbéliard Lionel Pascal. Ce directeur commercial, père de famille divorcé, a été reconnu coupable "d'administration de substances nuisibles ayant provoqué une incapacité permanente".
 
Beat Wey avait rencontré en Suisse, en novembre 2004, son ancien compagnon, un Français de 43 ans domicilié dans la périphérie de Montbéliard. Après des relations sexuelles protégées pendant deux semaines, il l'avait incité à avoir des relations sexuelles non protégées, sans avoir averti son nouveau compagnon qu'il était séropositif.
 
Le prévenu a longtemps affirmé que la victime était au courant de sa séropositivité, avant de changer de version et d'indiquer qu'il n'avait jamais eu de relations sexuelles pouvant exposer son partenaire à la contamination. "La parole de la victime est restée constante pendant toute l'instruction, alors que celle de Beat Wey est fluctuante", a souligné M. Pascal, qui a requis jeudi 7 ans de prison dont deux avec sursis.
  
Selon le ministère public, les dires du plaignant "sont confortés par des éléments scientifiques: la période à laquelle il a été contaminé correspond à celle de ses relations non protégées avec M. Wey et les souches du virus du sida présentes chez les deux hommes sont similaires à 99,2%". 
 
"Le sida est une maladie et une épidémie qui n'est toujours pas contenue et pour laquelle il n'existe aucun traitement", a rappelé M. Pascal, soulignant l'aspect handicapant de la maladie pour la victime "sous trithérapie, fragilisée, et qui vit désormais avec l'idée permanente de la mort".
 
(source : AFP)
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