Justice : Flowbird condamné pour discrimination envers la CFDT

Publié le 23/02/2022 - 15:42
Mis à jour le 23/02/2022 - 16:25

L’entreprise Flowbird (ex-Parkeon), premier employeur du secteur privé de Besançon avec 660 emplois sur le site Bisontin, a été définitivement condamnée par la cour de cassation pour discrimination envers le syndicat CFDT, a-t-on appris ce mercredi 23 février.

 © Hélène Loget
© Hélène Loget

La CFDT rapporte dans un communiqué de presse de ce mercredi que "Depuis des années, Flowbird qui équipe presque toutes les villes de France en horodateurs, mène une politique de discrimination de la CFDT, sur la section syndicale et sur ses délégués syndicaux." Et d'expliquer que "Ces pressions sur la CFDT étaient apparues suite à la revente de l’entreprise en 2016 à Astorg, fond de capital risque. Cette revente avait permis à l’équipe dirigeante de se partager 94 millions d’euros. La CFDT avait alors dénoncé cette injustice sociale, la performance de l'entreprise étant le résultat du travail de tous et non de quelques-uns."

C’est pour avoir simplement rempli son rôle que la CFDT a subi des pressions et discriminations de la part de la direction de Flowbird alors que cette dernière est dotée d'une charte éthique stipulant "nous ne tolèrerons aucune forme de discrimination" . 

Suite au travail en commun des délégués syndicaux au sein de la société Flowbird et de Maître Fabrice Brezard, avocat en droit du travail à Besançon, la société Parkéon (devenue Flowbird) avait déjà été condamnée par le TGI de Besançon, puis par la Cour d’Appel de Besançon pour discrimination syndicale à l’encontre du syndicat CFDT de la métallurgie. 

"Une reconnaissance"

En rejetant le pourvoi de la société Flowbird, la cour de cassation a donc confirmé l’existence de la discrimination syndicale subie par le syndicat CFDT de la métallurgie constatée par les juges du fond. 

"C’est donc là une reconnaissance judiciaire d’une politique effective de répression syndicale menée par la direction Flowbird contre le syndicat CFDT dont le seul tort aux yeux de la direction est de défendre concrètement les droits des salariés de la société en les informant le plus efficacement possible sur leurs droits et sur les obligations de cette société à leur égard", affirme le syndicat. 

La CFDT indique vouloir "travailler en bonne intelligence avec la direction. Mais travailler en bonne intelligence ne signifie pas oublier l’intérêt collectif des salariés qu’un syndicat représente. Travailler en bonne intelligence signifie échanger et négocier loyalement dans l’intérêt commun de l’entreprise et des salariés. Les salariés créent l’essentiel de sa valeur ajoutée. Ils doivent donc être destinataires d’une part plus importante des profits réalisés par Flowbird grâce à leur travail, et leur conditions de travail doivent être améliorées. C’est ce à quoi œuvre le syndicat CFDT de la métallurgie."

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Justice

L’élu bisontin Kévin Bertagnoli dépose plainte pour “harcèlement” et “menaces de mort”

Le président du groupe Génération-s et adjoint en charge de la Démocratie participative et de la participation citoyenne à la Ville de Besançon, a décidé de porter plainte auprès du procureur de la République contre les auteurs de publications malveillantes survenues suite à son intervention lors du dernir conseil municipal de Besançon du 4 avril 2024.

Éco-quartier : le tribunal administratif rejette le recours introduit par Les Jardins des Vaîtes

L’association demandait l’annulation de la décision par laquelle la présidente de Grand Besançon Métropole a refusé d’inscrire à l’ordre du jour du conseil communautaire l’abrogation partielle du plan local d’urbanisme de la commune de Besançon, a-t-on appris jeudi 11 avril 2024.

Maltraitance animale dénoncée par L214 : un employé d’abattoir condamné à du sursis dans l’Yonne

Un employé d'un élevage de porcs de l'Yonne a été condamné jeudi 11 avril 2024 à 1.000 euros d'amende avec sursis pour "mauvais traitement envers un animal" après la dénonciation par l'association L214 de "sévices" incluant l'agonie d'une truie assommée à coups de masse.

Daval : le procureur requiert la relaxe pour les faits de dénonciation calomnieuse

Lors du procès pour dénonciation calomnieuse de Jonathan Daval, qui purge actuellement une peine de prison de 25 ans de prison pour le meurtre de son épouse Alexia en 2017, à l’encontre de son ancienne belle-famille, le procureur de la république Étienne Manteaux a finalement requis la relaxe mercredi 10 avril 2024 au tribunal correctionnel de Besançon. 

Renforts pour la justice : combien de recrutements supplémentaires pour Besançon d’ici 2027 ?

Éric Dupond-Moretti, garde des Sceaux et ministre de la Justice, s’est rendu au tribunal judiciaire d’Annecy le 28 mars 2024 pour dévoiler la répartition des effectifs supplémentaires au sein de chaque cour d’appel et de chaque tribunal judiciaire. À Besançon, 21 effectifs supplémentaires sont prévus entre le tribunal judiciaire et la cour d'appel.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 7.61
légère pluie
le 18/04 à 18h00
Vent
2.69 m/s
Pression
1021 hPa
Humidité
83 %