”L’activité physique constitue un déterminant majeur de l’état de santé des individus et des populations à tous les âges de la vie”, rappelle l’ARS, soulignant ses bienfaits prouvés contre les maladies chroniques telles que le diabète, le cancer ou les pathologies cardiovasculaires.
Des chiffres qui parlent
Quatre ans après son lancement, la stratégie affiche des résultats notables :
- 4.674 patients ont bénéficié du dispositif PASS (Parcours d’accompagnement sportif pour la santé),
- 1.929 médecins prescrivent aujourd’hui de l’activité physique adaptée,
- 409 structures sport-santé sont référencées sur la plateforme EsPASS,
- 22 maisons sport-santé sont désormais actives dans tous les départements de la région.
Cette couverture accrue s’est accompagnée d’un ancrage dans les parcours de soin, avec 689 créneaux thérapeutiques disponibles et 152 structures sportives conventionnées, positionnant le sport sur ordonnance comme "un outil structurant dans les parcours de santé".
Un large public touché
La stratégie s’est également illustrée par sa capacité à toucher des publics variés :
- 14.900 séniors ont participé aux ateliers Bons Jours,
- 2.730 élèves ont été sensibilisés à travers le programme Crokybouge,
- 1.207 salariés ont relevé le défi Tous à pied 2024 en entreprise.
D’autres dispositifs ont ciblé les Ehpad, les établissements scolaires, les entreprises, ainsi que les publics en situation de handicap ou de précarité.
"Cette dynamique n’aurait pu voir le jour sans l’implication conjointe des institutions […] et du tissu associatif", souligne l’ARS, qui insiste sur le rôle crucial joué par les outils mutualisés : la plateforme EsPASS, les formations et les référentiels thématiques ont contribué à structurer les pratiques et à professionnaliser les acteurs.
Et maintenant ?
Alors qu’une nouvelle stratégie nationale Sport-Santé est attendue en 2025, la région anticipe déjà une révision de sa feuille de route pour "prolonger et amplifier la dynamique engagée".
La sédentarité reste un enjeu de taille : "95 % des adultes en France n’atteignent pas les recommandations de l’OMS en matière d’activité physique", rappelle l’ARS. En Bourgogne-Franche-Comté, près d’un tiers des adultes présentent une activité insuffisante.