Pour rappel, une mobilisation est attendue ce lundi sur l’Esplanade des Droits de l’Homme à 16h30 à Besançon. Ce dimanche, un premier rendez-vous avait été donné et avait rassemblé 900 personnes.
Avant tout, la maire de Besançon a souhaité apporter son soutien aux professeurs et agents de la Ville. "En tant qu'élus, nous avons la responsabilité d'être à leurs côtés", a-t-elle souligné devant la presse ce lundi matin. Elle a notamment illustré son propos en citant Philippe Merieu, professeur en sciences de l'éducation : "Nous ne lâcherons rien sur les valeurs qui nous font vivre ! Nous ne voulons pas faire aux terroristes le cadeau de notre désespoir (...) Nous continuerons à accueillir chacune et chacun avec ses singularités tout en travaillant inlassablement pour construire des solidarités, sans exclusive ni exclusion".
Un travail autour de l'État, l'Éducation nationale et les associations...
"Nous appelons toutes les associations à travailler avec nous, à nous aider à organiser cette relation entre ce que se passe dans les écoles et ce qui se passe à l'extérieur", a expliqué Anne Vignot en poursuivant : "Nous avons besoin d'une jeunesse libre, qui soit riche de sa culture personnelle, familiale et intime".
Parmi les dispositifs annoncés, Anne Vignot souhaiterait :
- Mettre en place des assises de l'histoire des religions
- Mettre en place des visites dans des lieux de culte pour "apprendre ce qu'est une religion"
- Poursuivre les ateliers parentalité, les conférences autour de l'Éducation
- Créer davantage de lien dans les actions du quotidien, notamment avec les associations de la ville.
"Nous devons inviter à respecter les règles, peu importe le parcours, et les origines de chacun", a souligné la maire.