Fondation pour l'islam de France: Chevènement balaie les critiques à son encontre

Publié le 31/08/2016 - 09:06
Mis à jour le 31/08/2016 - 09:06

Jean-Pierre Chevènement balaie les critiques sur sa nomination attendue à la tête de la Fondation pour l’islam de France et ses récentes déclarations, dénonçant des « procès d’intention fielleux » souvent mus par une « philosophie communautariste » dans un entretien au Figaro à paraître ce mercredi 31 août 2016.

Après avoir invité les musulmans à la "discrétion", l'ancien ministre de l'Intérieur, âgé de 77 ans, a provoqué le trouble en affirmant sur France Inter qu'il y avait "à Saint-Denis, par exemple, 135 nationalités, mais il y en a une qui a quasiment disparu", alimentant selon ses détracteurs la théorie du "grand remplacement". 

"La plupart de ces critiques ont un arrière-plan politique : elles procèdent d'une philosophie communautariste que j'ai toujours combattue en tant que républicain laïc", réplique-t-il. Il s'agit de "procès d'intention fielleux qui me sont faits par quelques snipers de plume et de micro dont je suis la cible depuis très longtemps", ajoute-t-il. 

A propos de ces déclarations à France Inter, Jean-Pierre Chevènement dit avoir déploré le communautarisme et la disparition de la "classe ouvrière française", un "puissant facteur d'intégration". "Notamment à travers ses organisations politiques et syndicales ou à travers l'école où la maîtrise de la langue française n'est plus assurée dans les petites classes", justifie-t-il. 

Quant aux critiques sur le choix d'un non-musulman pour présider la fondation, il rappelle qu'elle est "d'intérêt public et que son objectif (...) nullement cultuel". Son budget, évalué par le ministère à cinq millions d'euros, proviendra de fonds "exclusivement français". La fondation pour l'islam de France, qui sera créée à l'automne, doit permettre de lever des financements pour des projets en matière profane (thèses de recherche sur l'islam, bourses d'études...). Laïcité oblige, le volet religieux (formation théologique des imams, construction de mosquées...) sera entre les mains d'une association cultuelle (loi de 1905) administrée par des musulmans. 

Le recteur de la grande mosquée de Paris (GMP), Dalil Boubakeur, prendra la présidence du conseil d'orientation chargé de repérer les projets financés par la future fondation, selon des sources concordantes. 

(AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Politique

Les Républicains : l’exclusion d’Eric Ciotti, invalidée par le tribunal judiciaire de Paris

La justice a suspendu l’exclusion d’Eric Ciotti, président de LR, a-t-on appris vendredi 14 juin. Pour rappel, le bureau politique de son parti s’était réuni le 12 juin pour l’évincer après ses déclarations sur son alliance avec l’extrême droite dans le cadre des élections législatives.

Législatives 2024 : cette fois, le Mouvement Franche-Comté appelle à ne pas voter pour LFI

Après avoir appelé les Francs-Comtois à ne pas voter aux prochaines législatives pour l’extrême droite, le RN, parti ”national-centraliste” en ce qu’il souhaite détruire l’Europe et supprimer les régions, le Mouvement Franche-Comté leur demande, ce vendredi 14 juin, ne pas voter pour les candidats de La France insoumise, parti co-fondateur du Nouveau Front populaire.

Législatives 2024 : à Besançon comme en France, les lieux de musiques actuelles appellent à faire barrage à l’extrême droite

Dans un communiqué de la Fédération des lieux de musiques actuelles (Fedelima) diffusé vendredi 14 juin 2024, le monde des arts et de la culture appellent à se mobiliser aux élections législatives pour ”faire barrage à l’extrême droite”. Un texte relayé notamment par La Rodia et Le Bastion à Besançon.

Accord signé au Nouveau Front populaire : Dominique Voynet, candidate dans le Doubs

Les Écologistes, le Parti socialiste, la France insoumise et le Parti communiste ont trouvé et signé jeudi 13 juin au soir un accord pour la création d'un "Nouveau Front populaire", après l'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale le 9 juin dernier. Dominique Voynet (EELV), ancienne ministre et secrétaire régionale d'Europe Écologie-Les Verts en Bourgogne-Franche-Comté est candidate dans la deuxième circonscription du Doubs, supplée par Anthony Poulin, adjoint à la maire de Besançon.

Législatives 2024 : Éric Alauzet se retire et laisse la place à Benoît Vuillemin

Selon un communiqué du 13 juin 2024, le député de la deuxième circonscription du Doubs du parti Renaissance, Éric Alauzet, a décidé de se retirer de la campagne pour l’élection législatives anticipée des 30 juin et 7 juillet. Il confirme la candidature de Benoît Vuillemin, maire de Saône et vice-président de Grand Besançon Métropole.

Législatives 2024 : un collectif mobilisé contre l’extrême droite à Besançon

À l'initiative de la Ligue des droits de l'Homme, une cinquantaine d'associations, d'ONG et d'organisations syndicales se sont réunies lundi 11 juin 2024 et ont décidé de former un collectif suite aux résultats des élections européennes. Pour rappel, une mobilisation contre l’extrême droite est prévue samedi 15 juin 2024 à 15h00 place de la Révolution à Besançon.

Législatives 2024 : comment voter par procuration ?

Le 9 juin 2024, Emmanuel Macron a annoncé la dissolution de l’Assemblée Nationale, appelant ainsi les Français à retourner aux urnes les 30 juin et 7 prochains. En vue de ces élections législatives, et en ce début de saison estivale, le ministère de l’Intérieur et des Outre-mer renouvelle le dispositif de procuration dématérialisée, mis en place pour la première fois pour les élections Européennes 2024. Précisions.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 13.12
peu nuageux
le 15/06 à 21h00
Vent
1.96 m/s
Pression
1013 hPa
Humidité
88 %