"Cette année de transition et de mutations nous agite au quotidien", a indiqué Marie-Guite Dufay. Il s'agit de mutations économiques, institutionnelles, contractuelles, écologiques et démocratiques.
"Nous sommes bel et bien passés du mode "rapprochement" au monde de "préfiguration" de la future grande région", a-t-elle déclaré. La présidente a exprimé ce changement par la fusion des universités de Bourgogne et de Franche-Comté aujourd'hui nommée l'UBFC. "Dans ce chantier, nos universités ont montré de chemin".
Marie-Guite Dufay a également indiqué qu'au printemps prochain, trois temps de rencontres entre acteurs francs-comtois et acteurs bourguignons seront organisés, dont deux spécifiquement tournés vers les préoccupations économiques, "car c'est le développement économique de notre territoire qui doit être boosté par la fusion Bourgogne Franche-Comté".
Besançon, comme chef-lieu provisoire
Concernant la répartition "équilibrée", la présidente de Région déclare avoir fait part de sa "préférence" au gouvernement qui sera chargé dans quelques mois de fixer un chef-lieu provisoire dans l'attente de la nouvelle assemblée régionale. Elle a indiqué à ce titre au ministre de l'Intérieur qu'il lui semblait "préférable" de fixer ce chef-lieu à Besançon, plutôt qu'à Dijon. "Je pense qu'une politique d'aménagement du territoire volontariste ne doit promouvoir ne doit pas se contenter de reproduire les équilibres "de fait" mais doit promouvoir au contraire des équilibres "de droit". Elle a toutefois précisé qu’"Au fond, ce n'est pas la question la plus importante".